Avec un nom pareil, autant dire qu’on s’attendait au pire à la rédac. On avait même décidé d’envoyer Chezmoa au rendez-vous. Mais après avoir vu un trailer du jeu, je me suis dit que ça n’avait pas l’air si mal, donc je me suis dévouée à aller voir Varsav Game Studios pour en apprendre davantage. Et autant dire que je n’étais pas déçue du voyage. Mais attention, Bee Simulator a sa cible bien à lui ; Si tous les types de gamers sont les bienvenus, c’est bel et bien les familles qui sont visées. N’étant pas réellement un jeu de simulation, Bee Simulator se veut avant tout fun et éducatif. Il est possible de choisir au début du jeu de jouer en mode « enfant » ou « adulte » afin d’avoir plus ou moins de défi. Mais il faut bien garder en tête que c’est un jeu familial et de détente, les challenges ne seront donc pas bien stimulants pour les hard-core gamers.
Le mode solo nous propose de jouer Beescuit, une petite abeille née dans une ruche au milieu de Central Park. La reine nous donne pour mission d’aller chercher du pollen comme toute bonne abeille qui se respecte. C’est alors parti pour une petite aventure où il s’agira surtout de découvrir l’environnement et de savoir à quoi les abeilles sont confrontées : l’activité humaine, les prédateurs, mais aussi la découverte d’un monde bien plus petit que nous. Il est assez agréable de se balader dans le parc et d’interagir avec ce qui nous entoure. Il ne faut pas non plus oublier que l’on joue une abeille, on est donc davantage une proie qu’un prédateur, et le but n’est pas de piquer les humains puisque les abeilles ont de très grandes chances de mourir en piquant. C’est ce genre de choses que l’on (ré)apprend dans Bee Simulator.
On peut également découvrir un autre environnement avec le mode de jeu en écran splitté, idéal pour jouer avec son enfant. Dans ce mode, pas de missions bien précise, mais davantage une exploration de la zone avec beaucoup de petites choses à dénicher. Enfin, un mode libre, inspiré entre autre par Flowers, est aussi proposé pour se détendre en voyageant dans Central Park. Avec une soundtrack signée Mikołaj Stroiński (Witcher III, entre autres), que demander de plus ?
Bee Simulator est éducatif, mais pas chiant. Ce que l’on apprend passe par les missions ou l’exploration, et des « faits » sont présentés à chaque écran de chargement. Il ne se veut pas rébarbatif ni réellement une simulation d’abeille, mais simplement un petit jeu qui veut faire prendre conscience de ce que sont les abeilles, en quoi elles sont utiles, et du milieu dans lequel elles évoluent. Pour aller encore plus loin Varsav Game Studios envisage des partenariats avec des associations et média en relation avec la protection de l’environnement. D’autre part, pour atteindre sa cible familiale, le studio Polonais a pour ambition de s’offrir une version boite trouvable dans les supermarchés par exemple. Cependant, les créateurs de Bee Simulator préféreraient éviter les boites en plastiques, ce qui serait tout de même dommage pour un jeu se voulant du côté de la nature.
C’est pour toutes ces petites choses que Bee Simulator est un jeu à suivre de très près et que j’ai écrit une preview bien trop longue par rapport à ce notre cher rédac-chef nous avait demandé sur chaque jeu. Et pour bien faire les choses, Bee Simulator sortira très probablement au printemps (sans déconner) sur PC, PS4, XBox One et Switch.