Indivisible est le petit nouveau de Lab Zero Games, un jeune studio indépendant dont vous devez certainement connaître le Skullgirls, un jeu de combat sympathique qui avait notamment fait beaucoup parler de lui grâce à ses graphismes de type animé particulièrement chiadés. C’est toujours le cas ici, manette en main. Indivisible se présente sous ses meilleurs jours dans cette démo spécialement conçue pour la Gamescom, avec des décors très réussis autant que le sont ses personnages aussi bien que les monstres qui en peuplent les chemins.
Il se définit comme un action RPG à la Valkyrie Profile dont il s’inspire particulièrement avec une représentation en 2D et un scrolling horizontal. Les combats interviennent de la même manière, soit en arrivant par surprise dans le dos de l’ennemi, soit en face, avant une transition sur un écran dédié à l’affrontement en question. Un maximum de quatre héros peuvent composer votre groupe de base alors que le jeu en proposera bien plus à terme parmi lesquels choisir. Chacun de ces quatre héros sera alors associé à un des quatre boutons principaux de votre manette. La philosophie derrière ce choix surprenant est de garder une jouabilité simple d’accès – mais dure à maîtriser.
Il suffit alors d’appuyer sur la touche lui correspondant pour que le personnage choisi aille attaquer l’ennemi de votre choix. En combinant cette touche avec les directions du joystick, il est alors possible de sortir des attaques différentes de celles de base, soit offensives ou au contraire plutôt défensives. Plus tard dans le jeu, il sera même possible d’enchaîner plusieurs attaques d’affilée pour un même personnage, voire de les combiner avec celle d’un autre si vous êtes un rapide du pad. Indivisible est un jeu où les combats s’enchaînent à la faveur de combos entre personnages en prenant en compte le cooldown de leurs possibilités d’attaque. Ce n’est en effet pas vraiment du tour par tour de base mais un système bien plus dynamique. Il est aussi possible de bloquer les attaques ennemies.
Une barre secondaire se remplira quant à elle à la mesure de nos coups, pour permettre l’exécution d’un super pouvoir en pressant le bouton R de la manette, mettant le jeu dans une forme de pause au passage. Il n’a pas l’air comme ça, mais il peut s’avérer difficile sans être injuste. C’est un jeu de skill sans pour autant être inaccessible. Bien évidemment, dans le jeu final, la progression sera plus lente qu’ici dans ce concentré de quelques minutes et permettra d’apprendre avec plus d’aisance les particularités de son système de combat. Comme dans un jeu de baston, maîtriser les combos sera la clé de la réussite. Tandis que l’exploration un peu comme dans un metroidvania, constituera le reste de l’expérience.
Indivisible manette en main s’est révélé incroyablement dynamique avec une jouabilité réactive et pointue. Le niveau exploité utilisait aussi bien la verticalité que l’horizontalité tandis que son héroïne principale, Anja, se mouvait avec aisance et souplesse d’un point à l’autre. Il y avait pas mal d’exploration limitée par des éléments naturels si je n’avais pas les outils nécessaires pour passer. Les outils en question peuvent aussi avoir plusieurs utilités, comme la hache pour couper des racines bloquant un chemin ou l’utiliser pour grimper à des murs tel un piquet d’escalade. Les dialogues étaient pour leur part plein d’humour et de vie laissant présager d’ensemble une aventure bien sympathique.