La licence Warhammer n’a objectivement pas eu beaucoup de chances avec ses adaptations vidéoludiques à part quelques essais réussis de ci, de là. Chaosbane se veut de ces derniers. Il se présente en tout cas agréablement derrière le manteau de graphismes déjà bien léchés pour une version encore loin d’être aboutie. Action rpg à la Diablo, cette présentation mettait surtout l’accent sur un gameplay très orienté vers le coopératif. A ceci près que pour une fois, jouer en ligne ne fut pas la seule et unique approche d’un jeu de ce genre. Au contraire, c’est le mode coopératif en local sur lequel ils ont insisté, avec jusqu’à quatre joueurs sur le même écran.
Une approche presque audacieuse de nos jours où beaucoup de développeurs semblent avoir oublié l’existence d’une telle possibilité au grand dam des amateurs de couch coop (coopératif dans le canapé). Du coup, c’est avec insistance que l’interface de Chaosbane fut mise en avant et plus spécialement la manière dont sera géré le menu inventaire de chaque joueur. N’y ayant pas joué, je ne peux confirmer, mais visiblement Diablo III sur console en coopératif souffre du fait que si un joueur ouvre son inventaire, ce dernier recouvre la totalité de l’écran bloquant la vue de tous. Dans le cas de Chaosbane, ce n’est qu’un quart de l’écran qui le sera, permettant aux autres joueurs de poursuivre leur avancée sans être gêné. A vérifier si tel sera le cas dans les faits.
Difficile cependant de s’étendre sur le reste de ses systèmes de jeu si ce n’est qu’il s’agira tout au moins d’un action rpg classique en apparence. Ce n’est qu’avec quelques dizaines de minutes d’essai manette en main que je peux attester qu’effectivement, il s’agira au moins d’un jeu agréable à jouer sans pour autant avoir besoin d’une souris et d’un clavier. De côté-là, il fait le job avec une particularité pour autant, celle notamment du sorcier parmi les classes sélectionnables, dont il sera possible de diriger avec le curseur certains sorts une fois lancés. On se demande de l’intérêt de la chose pour ce genre où d’habitude il suffit de pointer et cliquer. A voir donc si sur la longueur ce point précis du gameplay se révélera réellement pertinent ou un simple gimmick.
Pour le contexte narratif, je ne peux en dire grand-chose si ce n’est qu’il faudra s’attendre à batailler les forces de la faction du Chaos. Pour ce faire, vous aurez le choix entre diverses classes inspirées par les héros habituels de la franchise tel un soldat de l’Empire, un nain, un elfe et j’en passe, chacun avec leurs propres compétences. Warhammer Chaosbane flirte parfois avec le classique en apparence, mais bien fait et déjà très agréable pour ma session manette en main, il semble en bonne voie pour nous amuser les amoureux de la licence et d’action rpg. Je le fus en tout cas.