Dans une société contrôlée par la Joy, une drogue qui rend tout le monde heureux et malléable face à gouvernement et une société plus que néfaste, We Happy Few plonge le joueur dans un jeu de survie qui ne voulais pas forcément l’être à la base. Enfin ça, c’est ce qu’on en retient après la dizaine d’heures de jeu qui nous force à fouiller tout ce que l’on trouve, à esquiver des ennemis à l’intelligence artificielle particulièrement ratée et à amener des objets d’un point A à un point B pour des personnages tous très inégaux en termes de charisme.
Très bon jeu d’aventure qu’on ne connaitre jamais réellement sous cette forme, We Happy Few se trompe de cible et plonge dans les systèmes de survie dont tout le monde a déjà entendu parler dans d’autres jeux bien plus à même de les gérer intelligemment. Ici, le joueur intéressé par ce monde très percutant sera gêné par une progression en dent de scies de six mètres qui enchaînent les moments de bravoure et d’ennui comme rare déception vidéoludique avant lui.
We Happy Few si vous aimez les mécaniques de survie et les mondes complètement pétés à base de drogues faussement douces et de propos vraiment durs, c’est un alors une bonne idée. Si par contre vous aimez les jeux qui tiennent davantage à être complets et honnêtes sur ce qu’ils sont de bout en bout, vous devriez peut-être passer votre chemin. Dans tous les cas, cet univers méritait mieux que cette demi-teinte.
Skywilly