Othercide est du genre secret. Tout du moins ses développeurs le furent. Avant ma rencontre avec ces derniers, il n’y avait qu’une courte bande-annonce pour me donner une idée d’un jeu encore un brin cryptique. Il faut comprendre qu’ils n’ont pas encore envie de tout révéler et veulent garder un peu de mystère. Compréhensible.
Alors, quand est venu le moment de parler de l’histoire et de tout ce qui l’entoure en terme de contexte et d’univers, peu de choses furent révélées. Dans les grandes lignes, Othercide prend place dans une dimension à part mais tout de même liée à la notre, un monde miroir en quelque sorte, que la présence de panneaux écrits à l’envers semble me confirmer.
Il se présente aussi dans une esthétique assez jusque-boutiste en étant entièrement en noir et blanc, avec pour seule couleur le rouge des longues écharpes dont se parent ses héroïnes, et qui symbolisent leur ligne de vie. Un choix en terme de direction artistique audacieux qui ne manquera pas d’attirer l’œil dans un premier temps, en espérant que le reste suive.
Du côté du jeu en lui-même justement, on navigue également dans le flou. C’est donc un jeu de stratégie avec du combat au tour par tour un peu à la X-com, avec un principe inédit. Peut-être pas tant que cela vu que ce fut la seconde fois que je vis un tel système dans un des jeux qui me furent présentés à la Gamescom. Ce système repose sur une ligne en bas de l’écran qui donnera une indication sur quand tel ou tel ennemi, et vos propres guerrières, agiront. Un moyen qui permet d’anticiper ce que fera l’adversaire, et nous poussera sur le long terme – j’imagine – à anticiper sur plusieurs tours chacune de nos décisions de jeu.
Les uniques personnages que l’on dirigera seront des femmes aux capacités diverses. Elles sont commes de Valkyries, chacune ayant sa classe et son arme de prédilection, que cela soit des pistolets ou des épées. Quand l’une d’entre elles tombera sur le champ de bataille, une partie de ses attributs pourra être passé à la nouvelle guerrière qui renaîtra de ses cendres. Othercide ne veut pas non plus se limiter aux simples combats et ses développeurs gênés de ne pouvoir encore une fois m’en dire plus, ont au moins insisté sur le fait qu’ils avaient derrière tout un monde riche en histoire à explorer. Il y a aura vraisemblablement un sorte de hub pour y rencontrer des personnages clés, bien que même là-dessus, rien ne m’aura été complètement confirmé.
Vous savez comment ça se passe, on discute, on s’emballe et on a peur d’en dire trop. En attendant que les langues se délient, il faudra se contenter de leur intention claire et nette de faire d’Othercide quelque chose d’original et unique que cela soit aussi bien par son aspect extérieur comme par ce qu’il offrira en terme de jeu et d’univers.