S’il y a une histoire médiévale un peu fantastique, mais pas trop, facilement adaptable au jeu vidéo sous tout un tas de forme, c’est bien celle du roi Arthur. C’est ce qu’à choisi le studio brésilien Firecast Studio, accompagné des tout aussi brésiliens Fableware Studio, pour nous narrer une version de cette histoire, dans un jeu de rôle très tactique.
L’histoire nous mets dans la peau de Uther Pendragon (le père d’Arthur), preux chevalier un peu sanguin, qui suite à une mauvaise vision de Merlin, se fait prendre par surprise par le Wessex, qui envahie la Mercie, tue le roi et kidnappe la princesse Ygerne (dont Uther est amoureux). Il s’en suit une visite de toute l’Angleterre, où Uther trouveras peut-à-peut de nouveaux alliés (Merlin, une voleuse, son page, un prêtre, un écossais et 2 Faye, des créatures mi-homme, mi-bouc) et il sera évidemment question de vengeance, de politique, de magie noire et de dragon. Très linéaire, le jeu se partage entre une phase de narration, où un conteur nous lis l’avancé de l’histoire, une phase de navigation, où l’on va de ville en ville, et enfin la partie pure de jeu, où l’on se déplace sur une grande carte, où l’on devra enquêter sur les événements et évidemment, où vous découperez de Wessexiens (et autre gros vilains) dans des combats typiques de jeu de rôle tactique.
Chacun de vos personnages à des points d’actions, utilisables aussi bien pour se déplacer qu’attaquer. Le placement aura évidement sont importance, comprendre par là qu’attaquer de côté ou de derrière sera bien plus efficace que frontalement. En plus des points d’actions, chaque personnage (les votre ou les ennemis) ont des points de volonté. Ces derniers sont utilisables, permettant de donner un boost d’attaque, de défense ainsi qu’un petit nombre de points d’action, efficace lorsque l’on veut achever un ennemi. Afin d’équilibrer cette aspect du gameplay, se trouver avec zéro point de volonté fait entrer votre héros (ou l’ennemi) en stress, le rendant beaucoup moins efficace au combat.
Evidemment, il n’y a pas que l’utilisation voulue de volonté qui fait diminuer la réserve. Dès qu’un membre de l’équipe tombe au combat, toute l’équipe perd un point. Pour combler le tout, une fois une mission terminée, vous ne récupérez pas vos points de vie et de volonté perdus lors de celle-ci. Il faudra obligatoirement camper (si vous avez le matériel pour) ou dormir dans une auberge (plutôt cher) pour pouvoir récupérer.
Sword Legacy Omen est un jeu solide auquel il manque toutefois un peu d’identité pour se démarquer. S’il propose une aventure maîtrisée, elle nous laisse sur notre fin. Aucune quête secondaire, qui pourrait notamment permettre de donner un peu plus de profondeur au membre de notre groupe, n’est disponible, ainsi qu’aucun objectif secondaire lors des douze missions que constitue le jeu.