Au premier regard, on ne peut que craquer pour oOo : Ascension tellement il est mignon. Attention, pas mignon Bisounours, mais mignon miniature. Jeu de course de son état, oOo : Ascension se passe sur de toutes petites sphères pas plus grandes qu’une balle de tennis. On y pilote une sorte d’avion en papier du futur, qui devra parcourir un tracé le plus vite possible. Problème : tout hors-piste ou contact contre un objet détruira votre bolide.
Evidemment, au fur et à mesure des tracés, de nouveaux pièges et plateformes mouvantes apparaîtrons pour corser le tout. Malgré la surface de jeu réduite, les circuits sont plutôt ingénieux et nombreux (quasi cent niveaux), que l’on peut enchaîner sans sourciller tant que l’on ne cherche pas l’optimisation du score. Tout le sel du jeu vient de l’obtention des synchro-saintes médailles d’or, qui vous forceront à recommencer encore et encore jusqu’à réussi à grappiller les quelques centièmes de secondes nécessaires pour l’obtenir et frimer sur les tableaux mondiaux.
On ne lui trouve qu’un seul reproche : une interface de menu complètement illisible où on finit sur un bel Alt+F4 pour quitter le jeu, à défaut de trouver le bouton prévu à cet effet. Malgré cela, ce petit détail ne gâche en rien l’expérience de jeu.
Crim