Il ne semble plus tellement nécessaire de présenter un jeu Lego tant et si bien la maxime « qui se ressemble s’assemble » peut s’appliquer à l’entièreté de ces mondes de briques imaginés par le studio Traveler’s Tales Games. Lego DC Villains n’y déroge pas.
Jouable seul ou à deux en local, vous aurez à traverser différents niveaux – une bonne vingtaine ici plus un monde ouvert de taille modeste combinant Metropolis et Gotham City – contenant chacun leur lot de bonus à découvrir pour débloquer tout un tas de trucs comme les fameuses briques rouges et autres.
La principale différence c’est que cette fois-ci on joue les méchants. La Justice League ayant été victime d’une disparition prématurée à cause d’une autre ligue loin d’être aussi vertueuse et venue de Terre-3, c’est donc aux bad boys & girls de l’univers DC de prendre les choses en main pour éviter que tout ne dérape. TT a fait appel à une équipe de vilains connus que l’on aura tout aussi bien vu apparaître dans les films DC que dans les séries du Arrowverse (Arrow, Flash, etc).
Il vous sera même possible de créer de A à Z votre propre vilain en choisissant aussi bien son look que ses pouvoirs de base sans réelle restriction. Évidemment, à mesure que l’on progresse dans l’histoire, votre Lego gagnera de nouvelles capacités faisant de lui un méta-humain de plus en plus complet. Utile pour revenir éponger chaque secret de chaque niveau en mode libre.
Lego DC Villains reste donc un jeu Lego pour sûr ; joliment réalisé, il se maintient dans la moyenne haute techniquement parlant, en n’étant pas avare en terme d’effets qui le rende coquet à souhait. L’humour est toujours très présent aidé par son casting de voix impressionnant avec en V.O. des noms célèbres comme Mark Hamill (Joker), Tara Strong (Harley), Kevin Conroy (Batman) ou encore Gina Torres (WonderWoman).
S’il n’innove pas énormément, le fait de jouer les méchants apporte un peu de fraîcheur à une recette qui tend à tourner en rond, même si cela reste toujours plaisant au final. Ce jeu Lego, c’est aussi un peu comme si le film Justice League et Suicide Squad avait eu un enfant terrible ensemble tout en s’offrant enfin un scénario et une mise en scène qui tiennent la route.
Vasquaal