Evidemment que vous n’y avez pas cru à cette version. Comme tout le monde d’un peu avisé et pratiquant la Réalité Virtuelle grand public, voir débarquer Borderlands 2 à plein pot en mode VR sentait le roussi. Devinez-quoi ? En fait, c’est super sympa à jouer.
On retrouve l’intégralité du jeu de base, sans ses DLC (vous pouvez retrouver notre test de l’époque ici). L’aventure bénéficie alors de plusieurs idées de déplacements et d’actions différentes pour améliorer les sensations au Casque VR et aux deux PlayStation Move.
Il est déjà possible d’évoluer dans le jeu en 3D en se servant des boutons gauche et droite des Move. On se déplace alors comme dans n’importe quel FPS, remplaçant le stick analogique par des boutons. Mais ce n’est pas tout : le principe de téléportations fidèle aux jeux VR habituels est aussi présent pour pallier à certains manque de précision, déplacements hasardeux et surtout, pour diminuer l’éventuel Motion Sickness que peut produire le déplacement fluide auprès de certains joueurs.
Ajoutez à cela une idée très intelligente de ralenti de l’action (pour les ennemis, mais pas pour vous) qui permet de simplifier les grands défis, tels que les Boss, en vous laissant le temps de reprendre vos esprits, de remettre vos mains sur les bons boutons et de parvenir à vos objectifs avec plus d’aisance.
Les options de jeu sont nombreuses pour la VR avec du visuel qui s’adapte à l’expérience voulue ou aux handicaps potentiels. Le Motion Sickness vous frappe ? Tentez de bouger quelques options à votre seconde session avant d’abandonner Borderlands 2. Il a de belles idées à proposer, comme un effet de tunnel environnant réduisant fortement les impressions les plus fortes.
Reste alors à crier au « dommage » lorsque l’on découvre que les cinématiques ne sont pas compatibles VR et que le HUD semble toujours un peu trop sur les bords de votre vision, ce qui fait un peu mal à la tête. Le jeu devient aussi totalement Solo, ce qui est un peu décevant. Mais en termes d’expérience, c’est une petite claque, de celles qui nous rappellent qu’avoir des préjugés sur les raisons d’exister d’un concept ou d’un remake n’est pas toujours une bonne idée.
Skywilly