Rapide Critique
Développeur : Teyon – Éditeur : Reef Entertainment –
Date de Sortie : 14 novembre 2019 – Prix : 39,99 €
Personne ne croyait au nouveau film Terminator et il s’est révélé pire que prévu. Oui, pire que le déjà pas fameux (mais rigolo) précédent. Et qui dit sortie d’un film dit aussi que son adaptation en jeu vidéo est disponible… Enfin ça, c’était surtout vrai dans les années 200 mais à notre époque, c’est de plus en plus rare. C’est sans compter sur Teyon, développeur reconnu pour ses grands succès comme le jeu Rambo ou les Heavy Fire.
Cette fois l’équipe de développement lâche le jeu de tir sur rails et nous propose de la liberté : plusieurs zones de jeu interconnectées ou l’on va vous raconter la vie de ses résistants dans un futur proche où les robots ont envahit le monde. Après une heure passées à détruire des tourelles et des drones tueurs, on entre enfin dans le vif du sujet : les T-800 et leurs copains annihilateurs d’espèce humaine seront à vos trousses.
Très scénarisé, sans être grandement intéressant mais tout de même un minimum écrit, Terminator : Resistance possède un vrai charme de jeu « moyen mais rigolo » pendant ces deux premières heures. Les armes font des « pan pan » en mousse et les robots encaissent logiquement sans vraiment de sensations, mais le principe fonctionne pour quiconque recherche une ambiance post-apo à la Terminator. C’est dès que les T-800 sont là que ça se gâte.
Le jeu se transforme alors en espèce de consensus entre l’infiltration naze (si vous bougez un poil devant un T-800, il vous repère et vous détruit) et le bourrinage intensif à base de fusil plasma désintégrant. La recette sentait bon mais finalement, elle est indigeste. Là où pourtant, il y avait la possibilité de proposer quelque chose de correct jusqu’au bout.
Terminator : Resistance est un jeu auquel il manque plusieurs mois de travail et cela se ressent énormément. J’en veux pour preuve ces moments référencés (oh, un T-1000 sur son lit de mort) toujours mis clairement en évidence avec de grosses lumières et un passage souvent scripté, suivi d’un gameplay qui nous rappelle que ce bon moment sympathique est à l’intérieur d’une oeuvre loin d’être terminée, d’une bien piètre qualité.
SkyWilly
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