Rapide Critique
Développeur / Éditeur : Lame Jam –
Date de Sortie : 16 Janvier 2020 – Prix : 1,99 €
Je n’en attendais absolument rien mais sa promesse de boucle de gameplay m’intéressais fortement. Vous y jouez une jeune fille, au bas de l’écran, affrontant le boss de fin d’une aventure, s’imposant sur tout le reste de l’espace de jeu. Au tour par tour, vous pouvez l’attaquer dans l’espoir (vain) de le battre. Une fois vaincu, vous revenez au menu principal du jeu… Mais pas sans avoir débloqué quelques nouvelles features.
C’est reparti pour une recharge de sauvegarde illusoire : cette fois-ci vous combattrez avec la possibilité de vous soigner et de lancer des pouvoirs. Puis un échec plus tard, vous aurez la chance d’obtenir des invocations. Une demi-douzaine de parties plus tard, n’excédant pas les 5 minutes chacune, vous voilà prêt pour l’ultime explication du sens caché de ce Tower of Shades. Véritable cheval de Troie pour des créateurs voulant vous dire quelque chose de précis, Tower of Shades prend son temps pour briser le quatrième mur et le fera de façon étonnante.
Naïf, d’aucun diraient « inspirant », ce jeu visuellement très quelconque malgré quelques beaux paysages fixes, ressemblant souvent à d’autres jeux jusqu’à retrouver certains de ses sprites dans d’autres titres plus connus (un hasard, sans doute ?), parvient malgré tout à sortir du lot de la plus pure des façons : en invoquant un lien touchant entre le créateur et le joueur. Sur moi, cela a parfaitement fonctionné. Je l’ai trouvé quelconque, lassant alors qu’il ne dure que 45 minutes, mais j’y ai joué dans une période peu motivante et ou le moral n’était pas au beau fixe.
Son message m’a directement touché, botté les fesses et faire réfléchir de façon à tout de suite aller mieux. Du coup, comment voulez-vous que je vous en dise du mal ?
SkyWilly
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