Rapide Preview
Développeur : Jasonario et Jason Lovett – Éditeur : Jasonario
Date de Sortie Prévue : 2e semestre 2020
Pour certaines personnes, l’idée de travailler dans un café d’une célèbre enseigne est une espèce de rêve. Si je n’ai jamais compris l’engouement de se tromper systématiquement sur l’orthographe d’un prénom en l’inscrivant sur un gobelet, je ne jugerai jamais les souhaits des autres, tout le monde est différent. Dans le cadre d’ouvrir mes horizons et de comprendre cela, je me suis donc lancé dans l’aventure avec ma propre entreprise de vente de cafés et de boissons dérivées.
Au début, mon petit boui-boui ne propose que deux recettes : du café noir ou du café au lait. C’est assez simple à faire et vendu pleine balle, de quoi me remplir les poches sans trop de risque. La journée commence toujours de la même façon avec les graines de café à moudre et un filtre à ajouter dans la cafetière. Il faut aussi faire le tour du stock de lait, de filtres et de gobelets afin d’en commander en cas de manque qui arriverait dans la journée ou les jours suivants. Le gros problème est qu’en tant que manager, je ne peux actuellement embaucher qu’un seul barista (ou une femme, peu importe) et qu’il doit tout faire sur son court passage au boulot. Sur un laps de temps si restreint, il est extrêmement compliqué de servir les clients, faire le ménage ou de gérer les commandes, mais comme l’évaluation finale est toujours bonne et que l’argent rentre, le challenge ne semble pas si complexe.
C’est d’autant plus simple que le jeu n’offre pas de montée de difficulté constante, car je n’ai jamais vu de client mécontent à cause d’un manque de recette. De même si une commande n’est pas honorée, on perd des points lors de l’évaluation finale, mais cela ne semble pas si pénalisant. Coffee Break vous explique, via son tutoriel à base de vidéos – système que je déteste, car pour moi l’apprentissage se passe par la pratique – qu’en plus du café simple, on pourra être amené à faire des espressos, des cafés glacés, des lattes, etc. sauf qu’on ne m’en a jamais demandé. Sur l’heure passée dans ce café virtuel, à part l’achat de décorations (qui augmentent l’argent gagné (hein ?)), je n’ai pas eu l’envie d’acquérir d’autres machines.
Vous avez bien lu, je n’ai pas passé beaucoup de temps sur le jeu. Regardez déjà les images, son aspect visuel risque de ne pas trouver un grand public et de mon côté, cela m’a empêché d’approfondir cette preview. De plus, sa boucle de gameplay est tellement rébarbative qu’en deux essais, vous aurez déjà tout vu si vous ne faites pas l’effort d’acheter du nouveau matériel, des nouvelles recettes et des nouvelles musiques. Ces dernières sont intradiégétiques, c’est-à-dire qu’elles sont diffusées dans le local virtuel, et il n’y en a qu’une seule au début du jeu, avec une boucle rapide et qui est terriblement agaçante. J’ai donc passé le reste de mon temps avec Spotify qui balançait du gros métal sans que cela gêne les clients et sans payer un seul centime à la SACEM. Quant au gameplay qui demande presque des placements au pixel près pour ouvrir une porte, celui-ci demanderait à être plus ajusté pour rendre le tout plus digeste.
Difficile de vous conseiller Coffee Break pour le moment tant ses mécanismes ne sont pas au point avec encore quelques bugs présents, un visuel pauvre, un gameplay chiant et aucun challenge. Même si c’est jouable à deux, cela fera deux personnes qui vont s’ennuyer au bout d’un quart d’heure. Cependant la minuscule équipe de développement met régulièrement le jeu à jour et un peu de sous leur permettrait de faire un mini jeu vraiment cool. Mais à l’heure où Cook, Serve, Delicious! 3?! et Coffee Talk pointent le bout de leur nez et lorgnent plus ou moins sur le même délire, à savoir la fabrication de mets, il va être difficile pour cette simulation de barista de se faire une place. Il reste six mois à un an de développement, on peut espérer que le gros des soucis sera réglé d’ici là.
Zhykos
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