INDIE GAME LYON #2
J’ai voulu, pendant plusieurs événements, tenter de couvrir la totalité des jeux présentés, sans véritablement y arriver à chaque fois, ni être très satisfait du résultat. Puis j’y ai réfléchi, et à vouloir faire trop bien je faisais finalement mal. Vous n’aurez donc pas ici la présentation complète des jeux jouables lors de l’Indie Game Lyon, mais seulement certains d’entre eux, sélectionnés selon mes goûts personnels.
La journée commençait avec une table ronde modérée par notre cher rédacteur en chef Skywilly. Programmée à une heure bien trop matinale à mon goût, celle-ci est disponible en vidéo ci-dessous pour les lève-tard, ou tout simplement les absents. En dessous de celle-ci, retrouvez les autres tables rondes de cet Indie Game Lyon.
Ex-O Stars
Découvert par des amis retrogamers m’accompagnant, rapidement venus me chercher pour battre leur score, Ex-O Stars est un shoot them up’ vertical, jouable au tactile sur mobile. Les puristes vous diront que c’est impossible et qu’un shoot ne peut être tactile, mais on a déjà vu d’autres jeux de ce type nous prouver le contraire, comme je vous en parlais dans le test de Pawarumi.
La démo jouable lors du salon révélait un jeu tout en pixels, fluide et aux animations plutôt prometteuses. Les vagues d’ennemis sont générées aléatoirement, parmi une sélection de pattern que Mana (unique développeur du jeu) teste, optimise et équilibre actuellement.
Le prototype était plus que prometteur et on ne manquera pas de mettre les doigts dessus dès que possible.
Abyss Crew
Pendant mes quelques parties d’Ex-O Stars, j’entendis du coin de l’oreille les noms de Keep Talking & Nobody Explode, ainsi que de Space Team. Étant fan de jeux au gameplay asymétrique, j’ai donc filé rapidement sous le stand, habillement décoré en sous-marin, de Abyss Crew.
Jusqu’à 4 joueurs prennent les commandes d’un sous-marin et chacun y tient un rôle différent. Pour ma partie test, j’incarne le torpilleur, c’est donc moi qui suis chargé d’exploser les mines à distance, de nous défendre des monstres marins, et de récolter les ressources à l’aide d’un grappin. Pour m’aiguiller dans mon aventure, mon fidèle équipage est constitué d’un opérateur de radar, qui pourra indiquer à notre pilote quoi faire. Et pour réparer les conneries de notre fine équipe, un ingénieur, sans qui notre vaisseau sous-marin aurait coulé plus d’une fois.
Chaque joueur possède une interface différente des autres, lui indiquant les éléments dont il a besoin pour assurer son rôle. Pour obtenir le reste des informations il va falloir communiquer. N’ayant plus de torpilles, je demande à l’ingénieur de m’en fabriquer. Il répond ne pas avoir assez de ressources. L’opérateur radar indique alors au pilote où nous diriger pour récupérer des matières premières que j’irai ramasser avec mon grappin. Et la boucle est bouclée.
Plus que prometteur, Abyss Crew lance son Early Access très prochainement. Un titre à surveiller, que Pol Grasland-Mongrain, son unique développeur (oui encore un warrior) espère rendre plus facilement accessible que les autres jeux du genre (Star Trek: Bridge Crew ou Artemis par exemple).
Sclash
Continuant mon exploration, je me retrouve manette en main à jouer à Sclash contre Skywilly. Inutile de vous préciser que j’ai gagné la totalité des parties contre lui… Enfin presque toutes… Bon d’accord, quelques-unes.
D’un oeil extérieur, Sclash ressemble à un jeu de baston aux graphismes atypiques. Mais ce qui fait la particularité de Sclash c’est sa simplicité. Pas de dizaines de personnages, un nombre de coups et parades très réduit, mais surtout, une mise à mort en un seul coup. Demandant donc plus de stratégie que de dextérité, Sclash se rapproche d’un match de boxe ou chacun attend que l’autre bouge pour réagir, esquiver puis punir, ou bien mourir.
À l’inverse totale d’un Smash bros, peu de mouvements à l’écran, où chaque choix doit être mûrement réfléchi, sous peine de devenir fatal.
Au rythme et aux graphismes très éloignés de ce que propose actuellement les jeux de baston, Sclash aura du mal à convaincre les habitués du genre. Et pourtant celui-ci propose des mécaniques qui devraient ravir les joueurs de personnages à punition. Oui, toi qui joues Dudley sur SF3.3, je parle bien de toi, et je te déteste aussi.
Une sélection de 3 jeux pour 3 genres très différents, loins de refléter la quantité de titres présents à cette seconde édition de l'Indie Game Lyon, mais qui en résume parfaitement sa diversité et sa qualité. En espérant que ce maigre retour vous ai donné envie d'y faire un tour l'année prochaine, et pourquoi pas de s'y croiser ! Après tout, mes articles pour GSS sont sous licence Beerware, vous savez...
Chezmoa
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