La vie après la vie n’a pas l’air si mal. Au royaume des morts de Skelattack on trouve en effet un village plutôt agréable, doté d’une taverne, d’un magicien bizarre, d’un forgeron et d’un cyclope plutôt sympa qui traine souvent dans la rue. Mais l’invasion des humains approche et notre héros, ayant du mal à se souvenir de son ancienne vie, va entamer un voyage initiatique pour en apprendre plus sur son passé et peut-être même sauver le village.

Doté d’une Direction Artistique aguicheuse, Skulattack est un jeu de plateforme old school qui n’est pas sans rappeler Alien Hominid par ses graphismes dessinés. Votre héros squelette, accompagné d’une chauve-souris qui lui sera fort utile, va entamer une longue traversée à la progression, relativement linéaire. Sous des airs de metroidvania le jeu propose bien quelques quêtes Fedex qui vous feront revenir en arrière de temps en temps , mais on est plus proche d’un jeu à l’ancienne avec une quête principale menant clairement du point A au point B. 

Le level design est malheureusement lui aussi old school et souffre d’un manque d’équilibrage qui vient véritablement entacher l’expérience. Aucun skill n’est réellement requis pour avancer mais plutôt de la patience, puisqu’il s’agit d’apprendre l’emplacement des pièges par cœur, ceux-ci n’étant pas particulièrement difficiles mais simplement punitifs. Les boss et ennemis du jeu sont du même acabit, avec un manque d’intérêt et d’équilibrage qui ne fait pas honneur à la direction artistique du jeu. Celle-ci étant vraiment l’atout fort du jeu, tant au niveau du visuel que du sonore.

Si la formule aurait pu convaincre il y a une dizaine d’années, difficile en 2020 d’y laisser une vingtaine d’euros pour un jeu seulement beau qui aurait pourtant pu offrir bien plus.