Critique

Little Witch Academia : VR Broom Racing

Développeur : UNIVRS, Inc. – Date de Sortie : 13 octobre 2020 – Prix : 29,99 €

Pas ou Très peu de Cinétose
Accessible à tous les publics / Aucun Jumpscare

Court-métrage, film, manga puis série d’animation, Little Witch Academia nous raconte l’évolutionne de jeunes sorcières au sein de l’Académie de Magie de Luna Nova. Et c’est en tant que nouvelle recrue que vous débarquerez dans ce jeu VR de courses de balai.

Après avoir créé votre avatar virtuel via de très minimalistes options de personnalisation (et en même temps, vu qu’on ne voit jamais son personnage, ce n’est pas bien grave), VR Broom Racing vous propose de découvrir comment jouer à ce jeu très arcade.

La main gauche vous permet de tenir votre balai automatiquement pendant que la main droite possède une baguette magique. Avec celle-ci vous pourrez lancer des projectiles pour embêter vos deux concurrents et activer des power-ups. C’est tout simple.

Le jeu se joue en duo, un joueur et une IA faisant équipe. Ces deux sorcières sont liées par un lien magique et font équipe dans ces courses assez rapides, il faut l’avouer. Pas très beau, le jeu a cependant la qualité de ne pas être trop violent en termes de cinétose ce qui est une très bonne chose.

Deux modes de jeux sont disséminés dans les 12 niveaux que propose l’aventure. Un mode course classique ou vous devez atteindre l’arrivée avant les autres, mais aussi un mode combat ou vous tirerez sur des fantômes apparaissant d’un orbe fuyant devant vous. Plus vous touchez de fantômes, plus vous obtiendrez de récompenses en fin de niveau.

Il n’y a pas de Game Over ni de défaite dans tous les niveaux de Broom Racing, seulement moins d’argent et de tickets magiques en récompenses. Ceci permet alors de se rendre dans la boutique et d’acheter de nouveaux balais plus rapides et des gemmes permettant de customiser votre véhicule. C’est cependant très minimaliste : on a le droit à une demi-dizaine de balais et quelques gemmes que vous débloquerez très rapidement en une ou deux heures de jeu. Un temps qui suffit aussi à voir le bout de l’aventure.

Tout se terminera, une fois les douze niveaux conclut, par une course finale que vous devrez faire avec chacun des protagonistes pour obtenir la vraie fin du récit qui se veut écrit « comme un épisode de la série ». La mise en scène en moins cependant, tant les scènes de dialogue sont quelconques.

Broom Racing a aussi un gros souci d’équilibre et de logique : par exemple vous débloquerez la possibilité d’aller plus vite avec des balais à grande vitesse, mais les projectiles que vous tirerez n’iront pas aussi vite que vous. Résultat, vous les dépasserez très souvent et ils sont donc imprécis et incapable de viser vos ennemis efficacement. Seuls les balais les moins rapides permettent des tirs mieux compréhensibles. C’est quand même dommage…

Simple jeu d’adaptation qui tente pourtant de bien faire, VR Broom Racing a quand même une petite heure de découverte très intéressante à défaut de passionner tout du long. L’expérience est de courte durée mais les sensations sont tout de même présentes. Surtout pour les fans de l’univers qui, forcément, s’y retrouveront davantage. Néanmoins, on est quand même devant un très simple jeu de course, très orienté arcade, sans aucune difficulté ni défi et avec un manque réel de finition. Ne nous voilons pas la face…

Pour l’instant uniquement disponible sur Oculus Quest, Little Witch Academia : VR Broom Racing semble quand même trop pixellisé en l’état. Nul doute que la version Steam VR/Oculus Rift à venir en 2021 saura tirer son épingle du jeu. Mais n’en attendez rien de plus qu’un jeu amusant pour les fans et les plus curieux. Rappelons quand même que le jeu est vendu aux alentours de 30 €. Même pour eux, c’est beaucoup trop cher pour ce qu’il propose. Reste qu’on nous promet la venue prochaine d’un mode en ligne qui peut, en soi, intéresser davantage de joueurs.

Image de SkyWilly

SkyWilly

Rédacteur en chef collectionneur de Skylanders et qui passe beaucoup trop de temps sur ces briques Lego. Heureusement qu'il y a des petits jeux pour s'évader ! Auteur de Le jeu vidéo indépendant en 2015 : Portraits de créateurs

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