Rapide Critique
Développeur : Falcom – Éditeur : NIS America
Date de Sortie : 27 Octobre 2020 – Prix : 59.99 €
Bon, là ça commence à être compliqué de parler de Trails of Cold Steel 4 et ce pour deux raisons. La principale est qu’il faudrait introduire plus de 350h de jeu lorsqu’on réunit les trois premiers volets, dont au minimum le troisième qui est obligatoire pour faire celui-ci.
L’histoire démarre directement après la fin du troisième que l’on résumera par la phrase suivante : « c’est la merde en Erebonia« . La nation se prépare à la guerre avec les pays voisins, Rean (le personnage principal de la série) a complètement été consumé par son pouvoir maléfique, sans compter tous les événements dramatiques avec la mort (présumée) de plusieurs personnages.
Aux commandes de Juna (l’une des élèves de la nouvelle classe 7) on va parcourir tout Erebonia en compagnie de nos camarades de classe, mais aussi de l’ancienne classe 7 (celles des deux premiers opus) à la recherche dans un premier temps des deux derniers arrivés dans la classe 7 (Musse, dont on découvrira très rapidement qui elle est et Ash, le petit rebelle) pour ensuite retrouver Rean et conclure tout ce merdier.
En cours de chemin, on se fera évidemment aider par les autres classes (la huit et la neuf), et où évidemment on sera confronté aussi bien à Ouroboros (l’une des organisations des grands méchants du jeu) ou d’Osborne (l’autre grand méchant du jeu).
Et c’est là qu’arrive la deuxième raison de la difficulté d’écrire sur cet opus : c’est une copie conforme du second opus, comme le troisième était une copie conforme du premier opus. Du coup, à aucun moment le jeu nous surprend, à chaque déclenchement de cinématique, on sait exactement quand Ouroboros va entrer en scène, quand les anciens membres de la classe 7 ou les héros des autres franchises Legend of Heroes arriveront pour nous sauver. C’est un peu triste.
Et malgré tout ça, le jeu reste toujours plaisant à jouer, avec son système de combat qui pour cet opus n’évoluera pas d’un iota (et du coup je vous invite à relire les critiques du premier et troisième opus de la série), avec une générosité folle en termes de casting jouable (plus d’une vingtaine de héros !) et au scénario politique tout aussi riche (comme peut l’être une bagarre pour les présidentielles).
Pour finir, ce dernier ne profite pas d’une traduction française, signe que le jeu reste hélas trop discret sur notre territoire pour justifier le budget colossal que demande un titre aussi bavard que celui-ci. À réserver uniquement aux fans de la série.
Crim
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