Rapide Critique
Développeur : Mattis Folkestad – Éditeur : Machineboy
Date de Sortie : 24 septembre 2020 – Prix : 10,79 €
Mattis Folkestad est, à l’instar de Lucas Pope, un développeur capable de rendre passionnant ce qui est plutôt ennuyant dans la vie. Il nous avait déja charmé avec la première partie de son premier jeu (Milkmaid of the milky Way) où il nous racontait le train-train d’une laitière vivant seule avec ses vaches, rendant la monotonie de la jeune femme d’une fraicheur incroyable jusqu’à ce que des extraterrestres kidnappent ces dites vaches.
Pour Embracelet, il repart sur le même postulat : accompagner l’été d’un jeune adolescent avec une petite dose de fantastique, bien mieux amenée ce coup-ci. On y incarne le jeune Jesper à un tournant crucial de sa vie : la mort de son grand-père. Jesper était un élève studieux mais quelque chose fait qu’il est parti en échec scolaire, et se doit donc de passer son été à étudier sous la houlette de sa mère.
La perte de son grand-père, à qui l’on va rendre visite juste avant son décès, n’est pas anodine : c’est l’unique figure paternelle qu’il a étant donné que son père est décédé avant sa naissance. Ce dernier, lorsqu’il a reçu pour la dernière fois la visite de son petit-fils a offert un objet d’une grande importance pour lui : un bracelet magique capable de déplacer des objets par la pensée. Ce don est accompagné d’une mission, celui de rapporter le bracelet sur son île natale Slepp, petite île au nord de la Norvège. Le grand-père étant un petit malin, il paie l’aller-retour à son petit fils afin d’obliger la mère de Jesper à le laisser faire ce voyage seul.
C’est ainsi que démarre le voyage de Jesper sur les traces de son grand-père et du bracelet mystique. Évidemment si ce dernier objet reste le fil rouge de l’aventure, il n’est qu’un prétexte pour accompagner notre petit nordique dans les réponses qu’il recherche et surtout (mais ça il ne le sait pas) : se construire.
Pour cela, il sera accompagné par Karoline et Hermod, les deux seuls jeunes sur la petite île de Slepp. En plus de servir de guide sur l’île, ils vont servir à Jesper à s’émanciper : loin de tout et sans contact avec personne, il sera obligé de parler aux gens. Et s’il va venir en aide à plusieurs villageois (nous sommes dans un jeu-vidéo, il faut bien occuper le joueur), ces deux personnages permettront à Jesper de se découvrir, en passant du temps (au choix) avec l’un ou l’autre.
Et c’est ce développement qui accompagnera finalement le joueur pendant qu’il cherche à rendre le bracelet à son propriétaire au long des quatre petites heures, sur un petit morceau d’île ensoleillée. Que ça fait du bien.
Crim
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