C’est l’histoire d’une grenouille ninja qui découpe des vilains dans un chateau.
Rapide Critique
Persephone
Développeur
Mono-Pi
Éditeur
Mono-Pi
Date de Sortie
11 février 2021
Prix de lancement
5 €
Testé sur
Nintendo Switch
15H, quelque part en haut d’une colline (évidement avec un magnifique arbre), notre petite protagoniste arrive enfin pour son rendez-vous galant où l’attend son Roméo. Alors qu’elle court vers lui pour l’enlacer dans ses bras, un énorme monstro-plante surgit et kidnappe Roméo.
Plutôt que de faire appel à Jayce, Persephone (dont on suppose que c’est le nom de l’héroïne) décide de partir elle-même affronter cette vilaine ronce et sauver son prince en détresse, le tout sans désherbant. Car ici il ne sera pas question de violence (enfin un petit peu quand même) mais de casse-tête.
Pour traverser la cinquantaine de niveaux (répartis dans quatre mondes), il ne vous faudra que votre jugeote. Très classique dans son exécution, que cela soit au niveau du game design que du level design, il faudra utiliser l’environnement pour bloquer les pièges et ainsi arriver à la sortie. Pour cela, il y aura évidement les saintes caisses à pousser pour s’en servir de mur, de poids pour faire pression sur un bouton ou encore de passerelle pour traverser une rivière.
Évidemment, cela ne sera pas suffisant pour venir au bout de l’ensemble des niveaux, et heureusement, sinon le jeu ne se démarquerait pas. Notre héroïne possède deux pouvoirs. Le premier est celui de la résurrection. Car lorsque Persephone meurt, elle réapparait instantanément au dernier point de contrôle du niveau, tout en conservant son cadavre. Un fossé de piquants vous bloque ? Sautez à cœur joie dedans, votre corps fera ainsi office de pont pour votre nouvelle vie. Si la résurrection est infinie, les corps eux ne le sont pas. Seuls trois corps peuvent être utilisés en même temps par niveau.
Le second pouvoir est transmis par des stèles, permettant de donner aux corps sans vie de Persephone des pouvoirs, au nombre de trois. Le premier transformera le corps en statue (pratique pour bloquer les mitraillettes de piquants), le second permet d’enflammer le sol, permettant de tout faire exploser à condition qu’il y ait de la poudre. Enfin le troisième permet de créer une seconde Persephone, qui bougera au même rythme que l’originale fraichement revenue d’entre les morts. Tout cela donne finalement un jeu pas désagréable mais à la difficulté vacillante, faisant de la première moitié du jeu une balade sans challenge, en terminant par un dernier puzzle complétement bête où l’on n’exploite aucune situation ni pouvoirs proposés sur l’ensemble des niveaux précédents (il faut juste trouver le bon chemin à parcourir dans un labyrinthe illisible), laissant un petit goût amer alors que le jeu propose sur son dernier monde de chouettes niveaux.
Lorsque votre Zelda devient pacifiste, il ne reste plus que des caisses à pousser.