Rapide Critique

Black Legend

Crim
Publié le 26 avril 2021

Développeur

Warcave

Éditeur

Warcave

Date de Sortie

25 mars 2021

Prix de lancement

30 €

Testé sur

Switch

Cette année 2021 est un peu tristounette comparée à l’année dernière : on est toujours enfermés (plus ou moins à l’intérieur) mais surtout, nous ne sommes pas très fournis en tactical RPG.  Alors quand le studio belge Warcave nous a proposé leur nouveau titre Black Legend, un rayon de soleil est enfin apparu dans mon petit cœur de tacticos. Et pourtant, le jeu ne respire pas la bonne humeur. Dans une ambiance de Londres Victorienne,  notre avatar arrive aux portes de la ville portuaire de Grant, plongée dans un brouillard constant. La ville a été capturée par un culte d’alchimistes au penchant satanique. Avec le coup de main de Maarten qui vous expliquera comment on joue lors de la première demi-heure, et de la guilde des marchands qui vous fournira armes et mercenaires, vous devrez libérer le port pour vous échapper en bateau. 

Clairement dans la veine de Final Fantasy Tactics dans ses mécaniques, le jeu nécessite une bonne gestion des placements puisque les attaques de flanc et par derrière font bien plus de dégâts que les attaques frontales. Il en reprend aussi le gain de compétences via les armes utilisées qui permettront de débloquer de nouvelles classes. Il sera possible (dans la limite de 3 compétences) de se faire des classes hybrides tant que les compétences choisies correspondent à l’arme utilisée. Heureusement, le studio ne s’est pas contenté de copier le système de jeu de Square Enix et y a apporté une petite touche d’originalité. Les compétences liées aux armes appliquent un état d’humeur, que nous résumeront ici par « noir, rouge, jaune et blanc ». Chacune de ces humeurs s’appliquent sur une partie d’un losange, qui symbolise la barre de vie aussi bien de vos opposants que de vos mercenaires, et jusqu’à trois charges de chaque humeur peuvent être appliquées. Dès lors qu’une charge de deux humeurs adjacentes sont appliquées,  vous pouvez déclencher votre attaque canalisée pour maximiser les dégâts infligés et venir à bout de vos ennemis bien plus rapidement. 

Le système de jeu est solide, hélas le reste ne suit pas, notamment sur Switch, plateforme sur laquelle a été réalisé ce test. Si l’univers est sympathique, il est beaucoup trop peu varié. Ainsi, les quelques cartes présentes dans le jeu se ressemblent toutes. Ajoutez à cela l’absence de mini-map qui perdra plus d’un joueur, il faudra en effet comprendre comment bien se diriger avec les panneaux de direction (un choix délibéré de game design, qui plaira aux puristes de l’immersion, moins au grand public). Pour faire tourner le jeu sur Switch, notamment en mode nomade, la résolution en a pris un sacré coup (il suffit de voir les screens sur votre droite). Mais ce dernier point n’est pas le plus gros problème de cette version. Nous sommes clairement face à un jeu fait pour être joué sur PC, avec une souris : interfaces surchargées cliquables, menu déroulant, sur-impression pour obtenir les descriptions des objets dès qu’on les survole (donc ici tout le temps étant donné qu’il n’y a pas de curseur). On sent que les développeurs ont essayé de rendre la navigation la plus fluide possible au pad. Hélas cela ne fonctionne pas étant donné que l’interface est la même que sur PC. Et si les menus ne coupent pas votre envie de jouer, ce sera le rythme du jeu qui viendra à bout de votre patience, notamment à cause d’un level design peu inspiré, où tous les combats se ressemblent et où les ennemis réapparaissent dès que l’on change de zone. Ce premier rayon de soleil se sera avéré bien peu chaleureux. 

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Quand une déchèterie à ciel ouverte devient une destination de vacances.

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C’est l’histoire d’une grenouille ninja qui découpe des vilains dans un chateau.

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