Lorsque votre Zelda devient pacifiste, il ne reste plus que des caisses à pousser.
Rapide Critique
Bibi & Tina à la ferme équestre
Développeur
GS2 Games
Éditeur
TREVA
Date de Sortie
10 octobre 2019
Prix de lancement
30 €
Testé sur
PlayStation 4
Premier jeu « Bibi et Tina » auquel j’ai joué, celui-ci est loin d’être mon premier jeu de poney. On y incarnera au choix, Bibi ou Tina, chevauchant l’un des trois chevaux disponibles dès le début du jeu, mais j’y reviendrai plus tard.
Le menu présente trois modes : « Défis », « Contre la montre » et « Balade ». Proposés dans cet ordre, le jeu suggère de débuter par le mode défis.
Celui-ci commencera par une prise en main des contrôles. Stick gauche pour avancer et tourner, X pour accélérer en surveillant la barre d’endurance du canasson. Les contrôles sont trop approximatifs, et rien dans les réglages ne permet de changer la sensibilité du stick. Le cheval aura tendance à se cogner dans les éléments du décor, à trébucher sur des cailloux invisibles, ce qui l’arrêtera et le fera cabrer.
Je pars alors en tant que Tina, sur mon destrier Sabrina, réaliser des missions répétitives telles que :
- Aller d’un point A au point B
- Aller d’un point A au point B en passant par des checkpoints
- Aller d’un point A au point B en restant sur un petit chemin de fleurs
- Aller d’un point A au point B en sautant des obstacles
- Aller d’un point A au point B en suivant un coq qui va se poser n’importe où et être totalement illisible à cause du manque de textures.
L’histoire est courte et manque d’un vrai scénario. L’univers tente d’être bucolique, mais les textures sont fades et le jeu ne pousse pas à l’exploration des grossiers bâtiments disséminés sur la carte (château, moulin, ruines, etc). Le décor apparait lorsqu’on avance, à la façon d’un jeu DS. Il y a un grand manque d’interactions, de personnages, de choses à regarder. Le jeu n’est pas vivant.
S’ensuit alors le mode « contre la montre » qui est inutile à moins de vouloir gagner un trophée platine sur le jeu. Les cailloux invisibles font perdre un temps fou, le cheval cabre et met du temps à repartir au galop… ce fut fastidieux.
Pour finir, ce que je pensais être le meilleur pour la fin, le mode « Balade ». Les autres chevaux du jeu seront à débloquer dans ce mode en ramassant des cadeaux un peu partout dans la pampa. Ce qui est dommage, j’aurais préféré débloquer des nouveaux chevaux plus tôt dans la progression pour en profiter. Là honnêtement, j’ai ramassé tous les collectibles d’un coup sans jamais changer de cheval.
Il y a 96 cadeaux et certains m’ont fait rager. Il a fallu faire du hors piste pour les trouver, avec ce problème de cailloux invisibles qui stoppent net le cheval et rend l’exploration compliquée. Ajoutez à cela une caméra mal placée et non contrôlable par le joueur. Le cadrage fixe ne permet pas de voir facilement autour de vous, et vous passerez parfois à côté d’un objet sans pouvoir le voir. Et puis 96, de toute façon c’est trop.
Les nouveaux chevaux à débloquer n’ont aucune différence avec les précédents, pas de stats de vitesse ou d’endurance. Juste des couleurs qui changent un peu.
Vous pourrez également costumer votre destrier avec le peu d’accessoires proposés : lui mettre un chapeau ou un diadème, une fleur sur la croupe ou encore des mèches de couleurs bien, bien flash dans la crinière. Tout cela manque un peu de cohérence, un déguisement totalement « cheval en costard » ou « cheval en pin-up » aurait été plus fun.
Un jeu trop fade pour satisfaire les fans de jeux de poneys, mais aussi trop bâclé pour convenir aux plus jeunes.