Votre dose de rogue action-plateformer du mois
Rapide Critique
Infernax
Développeur
Berzerk Studio
Éditeur
The Arcade Crew
Date de Sortie
14 février 2022
Prix de lancement
20 €
Testé sur
PC
On commence à avoir l’habitude des jeux hommage quand on traite très fortement sur la scène (plus ou moins) indépendante du jeu vidéo, comme c’est notre cas à GSS. Il ne faut pas plus d’une image d’Infernax pour comprendre où veut nous amener le studio québécois : on est clairement face à une lettre d’amour à Castlevania, époque 8/16 bits.
On y incarne un Duc, revenant d’une croisade éprouvante. Pas de chance pour lui, pendant qu’il partait apporter la paix de Dieu à coups de masse, un culte s’est installé sur ses terres et a convoqué tout un tas de démons pas très jolis et encore moins sympathiques. En tant que responsable des lieux et guerrier aguerri, ce sera à vous de nettoyer tout ce bazar. Pour venir à bout du grand méchant qui se terre dans le château voisin de votre village, vous allez devoir venir à bout de 5 généraux, protégeant chacun une perle, pour déverrouiller la porte d’entrée bloquée par un sceau en forme de pentagramme, histoire de bien montrer que les démons, c’est du sérieux.
Dans votre quête de destruction du mal, vous aurez l’occasion de parler à tout un tas de PNJ, dont certain vous donneront des quêtes, afin de dynamiser un peu la formule classique du Metroidvania (car oui, le jeu prend les éléments de Metroid, c’est-à-dire l’acquisition d’objets / compétences pour pouvoir progresser). La dynamique ne vient pas vraiment des quêtes en elles-même, mais des choix qui viendront ponctuer vos aventures, sachant que chacun des choix vous fera pencher pour quelqu’un de bien, ou au contraire dans le mal absolu. Ce petit système colle parfaitement avec l’introduction du jeu : vous revenez d’une guerre atroce, qui affecte directement votre état psychique, justifiant ainsi votre passage dans le côté obscur si telle est votre volonté. On ne peut que vous conseiller de faire une aventure en faisant le même type de choix (complètement bon ou complétement mauvais), pour correctement terminer le jeu. Et il faudra vous accrocher, car le jeu est assez dur.
Dans un premier temps, il faudra vous habituer au contrôle de votre personnage, un gros lourdaud, mais qui vole dès qu’il saute. En tuant des monstres, vous gagnerez de l’argent, parfois, et de l’expérience, toujours, à dépenser dans l’une des trois caractéristiques : force, magie ou vie (le level up ne pourra se faire qu’aux points de sauvegarde). Gardant cette volonté arcade du début des titres du célèbre chasseur de vampire, la mort signifiera l’effacement de toute progression depuis votre dernière sauvegarde. Heureusement, l’expérience et l’or ne sont pas perdus (nous ne sommes pas dans un souls). Pour faciliter le jeu, il est possible de modifier la gestion de la sauvegarde, pour pouvoir reprendre sa progression là où nous sommes mort. Une fois un peu d’argent amassé, il sera possible d’acheter de l’équipement, de la magie et surtout des vies ! Avec tout ça l’exploration des donjons deviendra beaucoup plus agréable et rendra le jeu bien plus accessible.
Très généreux dans son contenu, vous aurez de quoi vous occuper et surtout de quoi pester sur certaines phases de plateformes (oui je parle de toi quatrième donjon) très pénibles dès lors que l’on joue avec les sticks analogiques et non une croix directionnelle (qui est hélas horrible sur les vieux pad 360 première génération).
Quand une déchèterie à ciel ouverte devient une destination de vacances.