Et tu dash dash dash sur cet îlot qui te plait
Rapide Critique
Onde
Développeur
3-50, Lance
Éditeur
Mixtvision
Date de Sortie
17 mars 2022
Prix de lancement
12 €
Testé sur
PC
Après un premier contact lors de l’incroyable salon Play by Paris : powered by PAX en 2018, Onde a pris son temps pour arriver sur nos machines. Développé par Lance et 3-50 (qui officie aussi chez The Game Bakers), il nous propose un voyage dans tout un tas d’univers étranges, à base principalement de cercles et de kaléidoscopes, le tout porté par une musique synthwave/indus dont il est impossible de dissocier du jeu, au point de se demander si le jeu a été fait pour la musique ou l’inverse.
Très mécanique dans sa progression, notre avatar (un ensemble de quatre cercles qui s’enchevêtrent, quatre, comme le nombre de boutons sur une manette) ne pourra se déplacer que sur des cercles, un à la fois. Si le principe est extrêmement simple, dès lors que nos quatre cercles en touchent un nouveau, ils se déplacent sur celui-ci et tout plein de règles très simples viendront enrichir l’ensemble.
Rapidement, nous allons capturer quatre petites pieuvres qui viendront se loger en nous. De manière automatique, elles iront se placer sur les cercles présents sur notre chemin pour obtenir un effet précis en fonction de la couleur du cercle et ce sera au joueur de les activer au moment opportun. Ainsi, les ronds blancs s’agrandiront jusqu’à un certain point, les bleus de même mais termineront leur croissance dès lors qu’ils entreront en contact avec vous, là où les roses rétréciront à votre contact, se transformant même en lance-pierre.
En jouant avec ses simples mécaniques, le jeu, via son level design extrêmement inspiré, arrive à proposer systématiquement au fil du temps des situations différentes, en jouant aussi bien avec l’environnement que la couleur. Et dans ce voyage plutôt zen (en ôtant une petite séquence aussi incroyable qu’oppressante), vous passerez par des univers extrêmement riches, irez de forêts denses, aux fonds marins, en passant par des cavernes sombres, mais aussi des systèmes solaires.
Et ça fonctionne, sans jamais perdre le joueur dans la direction où aller (grâce à l’implémentation de petits feedbacks parfaitement intégrés à la direction artistique du titre). Le tout reste d’une cohérence impeccable, porté par un fil conducteur (dont on ne divulgâchera pas ici sa nature) qui nous permet de comprendre le sens (ou tout du moins celui qu’on veut lui donner) que les développeur·ses ont voulu transmettre. Branchez votre casque et partez pour trois heures de trip visuel et sonore en vous laissant porté par un level design impeccable.