Rapide Critique

Horse Club Adventures 2 – Hazelwood Stories.

Lady Yaya
Publié le 24 novembre 2022

Développeur

Wild River Games

Éditeur

Wild River Games

Date de Sortie

27 octobre 2022

Prix de lancement

30 €

Testé sur

Xbox Series X

Si l’été vous manque déjà, que vous avez envie de retourner en vacances à la campagne pour vous balader à cheval, vous avez de la chance : c’est l’automne et Horse Club Adventure 2 vient de sortir.

Sans surprise, on incarnera la jeune fille de l’épisode précédent qui reviendra à la ferme équestre pour revoir ses amies et leurs chevaux.

On aura de nouveau un grand choix lors de la création de nos personnages, avec des vêtements qui plairont aux amateurs d’équitation classique mais aussi des santiags et autres tenues de cowgirl pour les fans des States et d’équitation western.

Le choix des robes des chevaux est aussi bien riche, plutôt typé chevaux américains (beaucoup de robes pies, de léopards, capés-tachés et autres joyeusetés des chevaux appaloosa, et même certaines robes génétiquement impossibles) mais heureusement, on pourra choisir aussi des robes bien moins bariolées. Le cheval de vos rêves pourrait bien se trouver là.

Au début du jeu, un personnage vous remettra un bracelet d’amitié qui m’a rappelé les bracelets en crins. Je me suis immédiatement dit “oh, je vais le mettre de la même couleur que les crins de ma jument”. Trop choupi.

Allez hop, en selle, c’est parti pour la découverte de ce monde ouvert qui nous donne envie de partir galoper à bride abattue.

Pour ceux qui ont joué au premier épisode, vous ne perdrez pas vos repères. La carte est globalement la même, même si une ville a été construite en un an. Si vous êtes attentifs, vous reconnaîtrez certains lieux qui ont évolué, les arbres ont poussé, les chemins semblent plus étroits et la végétation paraît être encore plus abondante. Les espaces naturels sont toujours aussi bucoliques et l’on croisera une faune sauvage assez diversifiée.

De prime abord, le côté civilisation (humains, maisons, église, véhicules, plots d’intersections au bord des chemins, etc.) m’a franchement déçu, moi qui voulais barouder. Mais finalement, le jeu nous faisant passer très peu de temps vers la ville, ma déception s’est atténuée. On pourra même camper un peu partout sur la carte. Je suis conquise.

Vous serez certainement ravis de vous éloigner davantage de la ferme, de pouvoir faire le tour du lac dont on apercevait juste un petit morceau, et d’aller jusqu’en haut de la montagne qui était autrefois une carrière de pierres.

Le contenu du jeu ressemble beaucoup au précédent. Une quête principale dans laquelle il faudra gagner un concours photo, et de nombreuses quêtes secondaires pour aider les habitants. On retrouvera les courses dans les chemins qui ont su se renouveler et n’ont pas les défauts du premier jeu. On pourra aussi s’essayer au barrel racing américain, faire des courses où attraper des ballons, ainsi que des exercices de dressage. 

Ces deux derniers éléments sont pour moi les points noirs du jeu. Les courses de ballons sont beaucoup trop exigeantes, et les exercices de dressage le sont encore plus et sont presque hors sujet car ce sont des figures de hautes écoles, qui sont l’aboutissement d’une équitation travaillée depuis plusieurs dizaines d’années (alors que l’on incarne une gamine et sa bande de copines). Et cerise sur le pompon, les termes utilisés ne sont pas les bons (la faute à une mauvaise traduction ?), on ne parle pas de “virage à gauche simple” mais de “pirouette à main gauche”.

Le jeu s’est enrichi de plusieurs petits détails sympas, comme caresser son cheval et faire des petits tapotements, sortant des clichés des cavaliers qui mettent des vraies grosses claques pour récompenser. On peut maintenant tenir son cheval par les rênes, cueillir des pommes et les lui donner, et aussi côtoyer un cheval de débardage (ah enfin un cheval non monté !). On retrouve toujours les mécaniques d’amélioration de vitesse et d’endurance avec le brossage et curage des pieds.

Un dernier petit détail qui casse un peu l’immersion : le vocabulaire n’est pas toujours bien choisi. Certains personnages parlent de « quêtes secondaires” de façon trop littérale. Par exemple “Aujourd’hui, tu n’auras pas le temps de faire des quêtes secondaires” aurait pu être remplacé par « aujourd’hui, nous n’aurons pas le temps d’aller aider d’autres personnes”.

Le jeu vous plaira sans aucun doute si vous avez aimé le précédent. Il sera toutefois difficile, voire frustrant d’avoir certaines récompenses à cause de la difficulté de certaines courses. Heureusement, la diversité des lieux donne envie de tout explorer, d’essayer toutes les disciplines et de prendre des photos.

Coucou Schleich, si vous passez par là, j’ai une maxi collection de vos figurines de chevaux qui a bercé mon enfance. Je serai donc ravie que vous me contactiez pour éviter des erreurs aussi grossières que “cure-sabot” pour parler d’un cure-pied, de « pansements » pour parler de bandes ou les appels de langue pour ralentir un cheval, et le “saute !” lorsqu’on veut galoper plus vite.

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