Rapide Critique

Hunt the night

Crim
Publié le 4 mai 2023

Développeur

Moonlight Games

Éditeur

DANGEN Entertainment

Date de Sortie

13 avril 2023

Prix de lancement

19.50 €

Testé sur

PC

Lorsqu’on voit pour la première fois un trailer d’Hunt the Night, on se dit « chouette, un Souls-like en mode Zelda ! » Et bien, ce n’est pas tout faux, mais presque. Si Hunt the Night a beaucoup d’un Zelda (époque 16 bits, le studio espagnol se revendique être totalement amoureux de cette ère et ça se voit), d’un Souls, il n’en a au final que son ambiance Bloodbornesque. Car au final, en tout cas dans son contexte, le jeu se rapproche un peu plus d’un The Witcher.

Nous y incarnons Vesper, une jeune femme appartenant à un groupe d’élite nommé les Stalkers. Mi-humains, mi-êtres de la nuit, les Stalkers sont les uniques personnes capables de combattre les monstres qui rôdent dehors. Il faut dire que le monde ne vit pas son meilleur jour, et pour cause, celui-ci a complétement disparu. Votre quête vous fera partir aux quatre coins de la région pour y trouver des fragments d’un artefact capable de forcer le retour du soleil, et ce, de manière permanente.

Ainsi, équipé de votre arme, vous allez partir explorer les terres maudites du coin, et de temps en temps, donner un coup de main aux derniers réfugiés, qui, contre monnaie sonnante, amélioreront votre équipement. Très rapidement, vous trouverez trois types d’armes à distance : un pistolet, un fusil à pompe et une arbalète. Chacun d’eux aura évidement un tir différent et consommera un nombre de balles défini, balles qui se régénèrent tous les 3 coups portés aux ennemis. Si le fusil à pompe est plutôt utile contre les boss (il permet de mettre de gros dégâts mais rarement au vu de sa consommation en balles), le pistolet simple quant à lui servira surtout à l’exploration, étant donné que certaines plateformes s’activeront en leur tirant dessus. Quant à l’arbalète, avec ses 3 projectiles qui partent dans un arc de 150°, on a du mal à lui trouver une utilité : il y a trop peu de situations avec énormément d’ennemis présents à l’écran pour profiter pleinement des carreaux.

La majorité des combats se passera donc au corps à corps avec quatre types d’épées disponibles : de la petite dague super rapide à la grosse épée imposante, qui fait très mal, mais qui est très lente. Une fois trouvée l’arme qui s’adapte à notre rythme de jeu, il devient compliqué d’en changer. Si le jeu n’offre pas une grande palette d’ennemis, ils ont le mérite d’être variés et vicieux dans leurs patterns, allant jusqu’au point d’être invisible (mais très bruyant) pour l’un d’entre eux, histoire de bien faire rager le joueur lors de sa première rencontre.

Quant à l’exploration, notre héroïne contient en elle une ombre, qui lui permettra au fil de l’aventure (via l’acquisition de nouvelles capacités), de pouvoir se téléporter et ainsi découvrir de nouvelles zones. Enfin, et c’est là que le jeu brille, les affrontements contre les boss proposent de sacrés challenges, aux patterns bien retors et jamais répétés de l’un à l’autre.

Si Hunt the Night n’est pas le jeu de l’année, vous ne serez vraiment jamais surpris par le jeu, il a le mérite de correctement exécuter chacune de ses mécaniques, le tout dans un pixel art tout mignon et bien dérangeant.

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