Pour la démocratiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie !
Rapide Critique
Cult of the Lamb
Développeur
Massive Monster
Éditeur
Devolver Digital
Date de Sortie
11 août 2022
Prix de lancement
22,99 €
Testé sur
PC
Sorti il y a maintenant quasiment deux ans, Cult of the Lamb n’avait pas eu le droit à son article sur Game Side Story. Je vais donc profiter de la sortie de « Sins of the Flesh », une grosse extension gratuite pour réparer cette injustice !
L’aventure de Cult of the Lamb commence très mal. Vous dirigez un mignon petit agneau sur le point d’être sacrifié. Mais heureusement, au dernier moment, « celui qui attend » intervient pour vous ramener à la vie et vous confier une mission : lancer un culte.
À partir de là le jeu va principalement alterner entre deux phases. Dans la première, vous devrez gérer votre culte en construisant des bâtiments, en vous occupant des fidèles, en prononçant des sermons pour les motiver, etc.
Dans la seconde, vous parcourrez des donjons générés procéduralement à la recherche de ressources et pour éliminer les divinités qui vous avaient condamné (et qui ont emprisonné celui qui attend).
Le début n’est vraiment pas facile. Les fidèles sont incapables de se débrouiller tout seuls, vous n’aurez pas assez de bois et de pierre pour leur construire des abris pour qu’ils soient heureux, vous manquerez de nourriture, etc. En plus de ça le temps continue durant vos explorations de donjons, vous aurez donc souvent des notifications vous indiquant que Roger n’est pas content, Georgette a faim, Michel commence à se poser des questions sur votre légitimité, etc.
Heureusement au fil du temps tout ira de mieux en mieux et vous pourrez automatiser pas mal de choses. En accumulant de la ferveur vous pourrez débloquer de nouvelles possibilités et à terme ils pourront cultiver des légumes dans une ferme, les cuisiner, ramasser leurs déchets et ainsi de suite. Toutes des tâches que vous aurez à faire en personne au départ.
Côté baston le titre s’en sort très bien avec un gameplay dynamique et très varié. Coup rapide, chargé, roulade et ainsi de suite. En début de donjon vous obtenez une arme et un pouvoir choisis au hasard. En fonction de ce que vous récupérez vous devez donc vous adapter et modifier parfois votre façon de jouer. L’exploration commence alors, avec la formule classique du « salle par salle », vous devez éliminer tous les adversaires pour débloquer les portes et poursuivre votre chemin. Vous tomberez sur différents PNJs, évènements et à la fin de chaque étage vous aurez le choix entre différentes routes pour progresser jusqu’au boss. Une fois que vous aurez terminé plusieurs fois le même donjon (enfin plutôt une fois que vous aurez terminé plusieurs donjons dans le même biome), vous pourrez affronter une des quatre divinités qui voulait vous sacrifier au départ de l’aventure.
Au fil de votre avancée vous devrez accomplir différentes quêtes et vous débloquerez également de nouveaux endroits à visiter sur la carte. Vous pourrez ainsi pêcher, acheter de nouveaux bonus sous forme de cartes de tarot pouvant apparaître durant vos explorations, défier des PNJs à un mini-jeu à base de dés, etc.
Toute la partie culte est également excellente et vous pourrez aussi bien vous comporter comme un berger sympa que comme le pire gourou de l’univers, sacrifices à l’appui ! Vous aurez même des sermons et autres pour convaincre vos fidèles que c’est pour leur bien ! La majorité de l’extension Sins of the Flesh est d’ailleurs dédiée aux joueurs qui ont déjà bien avancé dans le jeu pour ajouter encore plus de possibilités : système de péchés, gestion du culte un peu facilitée, nouvelles armes, création de tuniques pour les adeptes et encore plein d’autres choses permettant de pousser le délire de communauté toujours plus loin.
J’ai passé un excellent moment sur le jeu. Le début est un peu frustrant, on a l’impression de manquer de tout et de ne jamais être au bon endroit, mais une fois que le culte est vraiment lancé ce n’est plus que du bonheur d’aller savater les ennemis dans les donjons. Et la DA est magnifique, ce qui ne gâche rien ! J’en avais toujours entendu du bien, je comprends maintenant pourquoi.