Critique

Caravan Sandwitch

Crim
Publié le 12 septembre 2024

Développeur

Studio Planet Toast

Éditeur

Dear Villager

Date de Sortie

12 septembre 2024

Prix de lancement

25 €

Testé sur

PC

Petite zone désertique, mais pas trop. Soleil au top de sa forme accompagné d’un ciel bleu qui rappelle forcément le sud en plein été (pas Paris en somme), musique pop au fort accent de mélancolie : c’est ainsi présenté à nous il y a quelque mois Caravan Sandwitch, premier jeu du studio Planet Toast. Petit road trip sur Cigalo en perspective !

Une histoire de message perdue

Cigalo est une planète aux ressources incroyables, à tel point qu’une grosse corporation est venue s’installer pour (sur)exploiter les ressources, notamment en installant un giga propulseur pour envoyer toutes les ressources à bon port dans l’espace. Et puis un accident arrive, créant un énorme champ magnétique autour du TAARASK provoquant l’abandon total de la planète par la méga-corporation. Quarante ans se sont écoulés depuis l’accident, quand Sauge, une jeune fille en plein dans ses études de pilote, reçoit un message de sa sœur disparue six ans plus tôt sur Cigalo. Ni une, ni deux, elle prend ses affaires et le premier tram de l’espace pour retourner sur sa planète natale. Sauge retrouvera les quelques derniers habitants de la planète, dont Rose, qui lui prêtera son van (donnant une partie au titre du jeu) pour farfouiller toute la région, ainsi que Néfle, grand ami d’enfance de sa sœur disparu et mécano à ses heures perdues.

Un jeu d'exploration

Une fois l’introduction du jeu faite, on va rapidement comprendre où va nous amener le jeu : une grande carte où il faudra aller détruire des brouilleurs pour pouvoir l’afficher, les habitants qui nous demandent plein de service via un téléphone mobile (ou comment créer un journal de quête sans appeler ça un journal de quête), des composants à ramasser à la pelle pour du crafting, et plus précisément pour améliorer notre van, afin de pouvoir débloquer l’accès à certain endroit. Bref, on est clairement dans un jeu d’aventure à monde ouvert, à l’exception prêt qu’il n’y aura pas d’arme, pas de bagarre. Caravan Sandwitch est là pour nous faire voyager, à notre rythme, dans des paysages où il ferait presque bon vivre alors que la planète est presque une déchèterie à ciel ouvert, avec l’ensemble des machines minières et des bâtiments à l’abandon, aussi qu’une eau de mer bien trop acide pour s’y baigner. Mais le ton de couleur et les touches de végétation arrivent à donner de la vie à tout cela. Et l’exploration se fait sans aucune difficulté au point d’être très permissif (vous pouvez sauter de cent mètres de hauteur, pas de problème, Sauge à des genoux en béton !). Au fil de votre progression, vous allez installer du matériel sur votre caravane vous permettant de scanner les environs (pratiques pour détecter les composants à ramasser), avoir un grappin pour ouvrir des portes, une poulie pour traverser des câbles et d’autres petites améliorations moins notable, mais qui vous feront re-parcourir la map pour aller explorer les derniers bâtiments non visité.

Et pendant tous vos voyages, vous rencontrerez plein de monde, humain, amphibien et robotique, avec qui vous discuterez, et évidemment, à qui vous allez rendre service. Chacun d’entre eux permettra d’aborder une petite tranche de vie ou de problématique, qui, même si elles ne seront jamais creusées jusqu’au bout, permettront quand même aux joueurs et joueuses de prendre conscience du sujet, sans être submergées aux vus du nombre de sujets abordés. C’est clairement cette partie qui risque de faire criser une partie de la sphère (stupide) du jeu vidéo car le titre joue la carte de l’inclusivité jusqu’au bout. Personnage non binaire, parent homosexuel (et hétérosexuel), tout le monde est présent. Est-ce que cela aurait changé quelque chose d’avoir que des personnages blanc-cis-blond-yeux-bleux-et-tout-le-reste-qui-plait-à-l’extrême-droite : absolument pas ! Les relations et les interrogations de comment faire évoluer nos vies restes parfaitement identiques. 

Caravan sandwitch est un titre que l’on parcourt avec beaucoup de plaisir et surtout de détente. Avec son choix de couleur qui réchauffe le cœur, accompagné par les doux morceaux des titres de Antynomy, on pardonne facilement les problèmes de caméra qui surviennent ponctuellement. Parcourir un monde sans avoir besoin d’utiliser l’art ancestral de la bagarre permet de fortement rafraichir l’expérience pour ce type d’aventure. Une belle manière de prolonger l’été.

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