Lorsque l’on arrive à sortir un titre qui est un succès mondial, vendu à plusieurs millions d’exemplaires et avec un suivi qui a fait vivre ce jeu pendant plusieurs années, on est forcément impatient de découvrir la « suite ». On parle ici de Motion Twin, qui, après la réussite de Dead Cell sorti en 2018 (après une grosse année d’Early access), le studio a peaufiné son bébé durant plusieurs années avant de confier la suite du développement pour les multiples DLC à Evil Empire (aujourd’hui sur The Rogue of Prince of Persia). Après de longues années d’attente, c’est durant le printemps 2024 que le studio a enfin annoncé la suite de ses activités, et ce ne sera pas un Dead Cells 2, mais une nouvelle IP : Windblown. Reprenant la formule du rogue-lite, on va retrouver quelques éléments déjà présents dans Dead Cells comme la possibilité de changer d’arme au cours d’une run, le double objet utilisable, la gestion du soin via des potions, ainsi que la monnaie pour débloquer tout plein de chose une fois que l’on revient au hub principal après avoir mordu la poussière. Si une partie de la base de gameplay est similaire, la proposition quant à elle est très différente. La première chose qui saute aux yeux est évidemment le changement de position de la caméra qui s’approche d’une vue 3D isométrique (sans toutefois l’être) et du coup un environnement entièrement en 3D. La direction artistique est plutôt chouette, même si pour le moment, elle peine à se démarquer en dehors de ses tons de couleurs. Car dans Windblown, on a plus envie de prendre le thé que d’aller se bastonner tellement il fait beau. On a un peu le même sentiment que dans Caravan SandWitch, avec ce monde post-apo plein d’espoir qui nous rappelle les vacances d’été.  Mais comme le devoir nous appelle, pas le choix, on doit aller se bastonner. Brawler classique, on se retrouve avec deux boutons pour attaquer (un pour chaque arme que l’on possède), deux boutons pour l’utilisation des objets de compétences (une fois qu’on les a ramassées) et enfin un bouton pour dash. Ce dernier étant au cœur du jeu, il pourra être déclenché à tout moment (même pendant l’exécution d’une attaque) pour éviter de se prendre un coup, mais aussi pour se déplacer vite, très vite ! La bonne trouvaille du studio pour apporter encore plus de diversité, c’est que les armes que l’on débloque au fur et à mesure vont avoir leur capacité propre, accompagné d’un système d’attaque forte basé sur la seconde arme. Lorsque vous martelez votre bouton d’attaque de l’une de vos armes, à un moment (après X coups, dépendant de l’arme), un symbole va apparaitre. Si à ce moment-là, vous attaquez avec votre seconde arme, alors vous déclencherez une énorme attaque, bien nécessaire à maitriser, car les ennemis ne sont pas là pour rigoler. Eux aussi tape fort et vite. Si le jeu est très sympathique à parcourir seul (sur les 2 biomes présents dans cette version preview, ils seront au nombre de 5 dans la version qui arrive le 24 octobre 2024 en accès anticipé), il est beaucoup plus plaisant d’y jouer en multi. N’ayant pu faire qu’une seule session (il n’y a hélas pas beaucoup de monde sur cette version), la multiplicité des armes prend tout son sens, ainsi, il est possible que l’un des joueurs se concentre sur le corps à corps pendant qu’un autre attaque à distance. Pour rendre les choses un peu plus piquantes, lorsque l’un des joueurs meurt (tout du moins à 2 joueurs, je ne saurai vous dire si la mécanique se déclenche à la première mort ou au dernier joueur début), le joueur survivant entre en mort subite : il faut qu’il tue un certain nombre d’ennemis pour faire revivre son (ou ses) camarades. Par contre, si vous vous faites toucher, quel que soit le nombre de points de vie que vous avez, c’est le game over pour tout le monde. Petite dose de stress et d’adrénaline garantie ! 

Windblown part avec une base super solide, qui profitera indéniablement de sa période d’accès anticipé pour s’améliorer et s’étoffer. Si on n’a pas d’inquiétude sur la correction des quelques bug bien vilain qu’on a pu avoir (surtout pendant la session en multi), on espère voir améliorer les changements de caméra (qui heureusement n’interviennent pas durant les combats) qui sont d’une brutalité à provoquer presque des nausées alors que nous sommes sur un jeu à la troisième personne avec une caméra très éloigné.