Rapide Critique

Toads of the bayou

Crim
Publié le 5 décembre 2024

Développeur

La Grange

Éditeur

Fireshine Games

Date de Sortie

19 novembre 2024

Prix de lancement

10 €

Testé sur

PC

L’heure est grave dans le Bayou, un marchand un peu louche est venu s’installer et a apporté la corruption avec lui. Tel un baron de la drogue, ce crapaud dont la couleur violet fluorescent aurait dû attirer l’œil quant à la loucherie de cet individu n’a pas suffi au peuple de se méfier de lui. Quand est arrivée l’heure de la révolte, il était trop tard et le baron Samedi avait déjà corrompu l’ensemble du bayou. L’ensemble, non ! Seul un petit village, euh, ah non, ça s’est l’histoire d’un petit moustachu qui tourne à une boisson dont on peut émettre quelques doutes quant à sa légalité. Ici, c’est plutôt un bar qui regroupe quelque dernier survivant, dont la tenancière, un commandant d’armée et quelques ouvriers, c’est-à-dire, un guerrier, une gestionnaire et un peu de support. Cela se traduit en jeu par un bâtiment central, qu’il faudra améliorer au fil des partis (en grand max deux run le bâtiment sera au maximum de ses capacités), qui vous permettra d’acheter de nouvelles cartes, objets de supports et crapaud de renforts. Ces derniers vous permettront d’avoir des compétences passives à déclencher pendant les combats (du type « gagner un point d’action tous les quatre ennemis repoussés »). Les objets se divisent en deux catégories, les Vévés, qui apportent une action spéciale à usage unique, et les pièges, à poser au sol et qui se déclenche sous certaine condition. Du côté du deck de carte, pas de grande nouveauté apportée par rapport à tous les types de jeux du marché, on est sûr de la maitrise de build pour essayer d’avoir un minimum de synergie (assez moins prononcé dans ce titre), avec des variantes de carte évoluées, mais dont il ne sera pas possible de faire évoluer celle déjà en main. La grande particularité de Toads of the bayou est que vous ne contrôlez qu’un seul personnage. À la manière d’un Into the breach, on connait l’action que vont réaliser les ennemis. Plutôt sympathique, ces derniers passent leur premier tour après leur apparition à ne rien faire, laissant ainsi au joueur la possibilité de faire un peu le ménage et de se placer correctement. D’autant plus qu’il y aura en permanence trois à cinq ennemis en même temps à combattre. Pour conquérir chaque district d’une île (en dehors du dernier qui est un combat contre un boss), vous allez devoir éliminer huit ennemis. En plus de cet objectif, un à deux objectifs secondaires seront présents dans chaque map. Ils consistent soit à éliminer un ennemi en particulier, soit protéger quelques choses. Dans les missions de protection, on distingue deux types de protections, celle d’objet (bâtiment, caisse de munition, caisse d’huile), soit à protéger des grenouilles révolutionnaires. Cette dernière est particulière intéressante, car si l’une des grenouilles meurt, une carte maléfice est ajoutée dans le deck de carte, sachant qu’elles ont des effets assez pénalisant (du type « -1 point d’action » quand le nombre de points d’action de base est de trois et que l’on a peu de carte, on se retrouve rapidement avec peu de possibilité d’action). Une fois les missions accomplie, on gagne de l’huile (pour acheter objet, camarade et nouvelle carte) et argent (pour l’amélioration du bar et permettre de reroll les options d’achat et pour retirer des cartes de son deck). Pour arriver au bout d’une run, il faudra être capable de libérer les trois îles du jeu, permettant au passage de débloquer de nouveaux personnages jouables (trois différents) ayant chacun leur propre mécanique. La direction artistique a un charme fou, qui vient parfois gâcher un tout petit peu la lisibilité de l’action, mais rien de dramatique. Vendu à tout petit prix, il serait dommage de passer à côté de ce titre. 

Frogue

C’est l’histoire d’une grenouille ninja qui découpe des vilains dans un chateau.

Dicefolk

Des dés pour contrôler des créatures, telle est votre destinée.

Cross Blitz

Construire son deck avant ou pendant la bagarre ? Plutôt les 2.

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