Démarrant sur une petite île isolée surplombée d’un phare, Paul, notre héros, se voit attribuer une mission. Dès le premier coup d’œil, on devine tout de suite quel est le rôle de Paul est quelqu’un d’important avec son trench-coat beige et son chapeau : c’est clairement un détective / enquêteur. On reçoit immédiatement une note : il faut découvrir ce qui se passe derrière l’énorme mur qui sépare la ville de l’hôpital. Votre objectif sera déjà de réussir à aller en ville, puis de fils en aiguille réussir à passer l’énorme mur puis s’infiltrer dans l’hôpital. Je ne vais pas m’étendre plus que ça étant donné que Follow the meaning est un jeu très court (compter 1H-1H30 pour voir le générique de fin). Si le jeu nous balance très rapidement de gros pavés des sujets qu’il va aborder (maladie mentale, isolement, oppression). Il ne viendra malheureusement qu’effleurer l’ensemble de ces sujets, ne les mettant grosso modo qu’une fois en scène sur un petit puzzle, car nécessaire pour faire avancer l’histoire. Et c’est dommage, puisque au final, on ne retiendra rien du jeu, alors que l’on y passe plutôt un bon moment à le parcourir. Avec sa direction artistique faite main avec un style qui rappelle plutôt les dessins d’un enfant de primaire qui sait drôlement bien dessiner, tout y est plutôt chaleureux avec quelque petite pointe d’humour, alors que la majeure partie des personnages sentant la dépression. Les puzzles y sont plutôt simples et très classiques. Vendu à un tout petit prix, Follow the meaning offre une toute petite balade du dimanche qui pourra accompagner votre chocolat chaud. J’oubliai, il faut aussi trouver des chats.