PREVIEW
MEMORIAPOLIS
Développeur
5PM studio
Éditeur
5PM Studio
Date de Sortie
Nom communiqué
Prix de lancement
24,50€
Testé sur
PC
Soyons clair : Je suis une turbo-bille en histoire. Pas que ça m’intéresse pas, en revanche, j’ai déjà eu du mal à retenir la date d’anniversaire de ma mère, alors celle de la mort de César hein, voilà. Mais j’aime bien les jeux à contexte historique, l’idée n’est pas tellement d’apprendre des choses (même si ça ne fait jamais de mal), mais vraiment de vivre une époque particulière et de s’amuser avec ça. Ça tombe bien, on va parler de Memoriapolis, un jeu de city building pas comme les autres, encore en accès anticipé, mais avec la volonté de réinventer le genre.
Mémoire d'un gaulois
Dès le début, Memoriapolis nous fait comprendre qu’il cherche à s’émanciper des city builders classique. On garde le besoin d’expansion et de gestion de ressources, mais ici, en plus des bâtiments industriels, on va surtout placer des bâtiments culturels. Ceux-ci vont répondre à des besoins de la population et attirer des gens du monde entier dans votre cité. De votre côté, vous n’aurez pas à vous préoccuper de construire des quartiers, des routes et des habitations, le jeu le fera lui-même, de manière procédurale. Chaque bâtiment culturel correspondra à une branche de la civilisation comme l’industrie, l’éducation, la philosophie, l’économie, la religion ou la politique. On commence notre ville à l’Antiquité, et l’idée, comme dans un Civilizations, c’est de faire croitre notre ville au travers des âges (pour le moment, seule l’Antiquité et le médiéval sont disponibles).
Cette manière de construire votre ville est un peu déroutante, il faut le dire. En fait, le city builder rentre bien plus dans une dimension politique (on peut y voir quelques similarités avec Frostpunk 2) où la prospérité de votre ville se fera surtout dans vos choix, avec une combinaison habile de bâtiments pour faire du rayonnement culturel et des différents décrets déposer. Ceci ramènera des factions aux différents quartiers de votre patelin qui apporteront des bonus en fonction de leurs puissances. Il faudra répondre à leur diligence pour atteindre ces bonus, tout en dosant un peu, pour ne pas leur donner trop de pouvoir (sinon, c’est la chute).
L’early access est encore un peu timide sur les différentes mécaniques, mais on voit déjà des promesses intéressantes, par exemple, la transition d’un âge à l’autre ne sera fait pas sans les affres du temps. Il sera possible de sauvegarder des bâtiments culturels fort et important pour votre évolution, mais tout le reste devra être entretenu, sous peine de devenir des ruines. Ceci n’est d’ailleurs pas une fatalité, car ils deviendront alors l’héritage de votre ville, ajoutant toujours plus d’organicité à vos quartiers. On se met à fantasmer sur des quartiers industriels surplombés par un vieux château-fort en ruine.
Difficile de réellement donner un avis sur Memoriapolis tant l’early access est encore loin de son étape finale. En revanche, si les promesses sont tenues, on tient probablement ce qui se rapproche le plus d’un premier pas vers une nouvelle forme de jeux de gestions, organique et complexe. Cependant, il est important pour nous de mettre un garde-fou, vis-à-vis du studio de développement 5PM Studios, qui a une histoire plutôt étroite avec Enodo Games, à qui l’on doit tout le fiasco de The Architect : Paris, ainsi que toute la zone d’ombre autour du jeu.
