Critique

Mika and the Witch’s Mountain

Shutan
Publié le 6 février 2025

Développeur

Chibig, Nukefist

Éditeur

Chibig

Date de Sortie

22 janvier 2025

Prix de lancement

20 €

Testé sur

PC

Très fortement inspiré de Kiki’s Delivery Service, Mika and the Witch’s Mountain nous invite sous le chapeau pointu d’une petite sorcière stagiaire, et à enfourcher son petit balai magique pour palier au système de livraison de colis défaillant d’une petite île.

Le concept est simple, Mika, petite sorcière en devenir, est invitée à l’école de magie située au sommet d’une île. Cependant, tout ne se passe pas comme prévu, et la jeune apprentie se retrouve en bas de la montagne, sur la plage avec un balai cassé. Pour payer les réparations, elle va devoir prendre un petit boulot de livreuse, et apporter des colis et du bonheur à tous les habitants de l’île, tout en améliorant son balai.

C’est là ma zone

Les différents colis ont des contraintes à respecter, soit une livraison rapide est demandée, ou alors, il ne faut pas le mouiller (et devant survoler des étendues d’eau régulièrement, ce n’est pas forcément simple) ou encore, il s’agit d’un objet fragile à ne pas malmener (et parfois tout à la fois). Cependant, le jeu en lui-même n’est pas très difficile et bien qu’il fasse miroiter différentes évaluations par le propriétaire final, les seules évaluations négatives seront scénaristiquement justifiées pour faire avancer la petite histoire. Au début, on ne peut porter qu’un objet à la fois, mais ensuite, il sera possible de porter une palanquée de bidules à fournir aux quatre coins de l’île. Pour cela, il faudra établir un itinéraire précis et des horaires qui… Non pas du tout, le jeu est très libre d’accès et laisse au joueur une approche sans véritable contrainte si ce n’est de devoir revenir au point de départ pour récupérer le colis en cas de casse. De plus, certains objets sont indestructibles et peuvent être malmenés sans aucune conséquence.

C’est pas sorcière

Mais dis donc Jamy, s’il n’y a aucune contrainte, ni aucune conséquence, le jeu n’est pas un petit peu sans intérêt ? Alors oui, mais non. Le maniement de Mika est plutôt agréable et le système de vol en balai où on doit se fier aux courants aériens est fluide, sans véritables accrocs. L’histoire du jeu prend trois petites heures à faire, mais pour autant l’île est bourrée de bidules à ramasser et de colis non affectés ou perdus à redistribuer. Une fois le balai amélioré au maximum (c’est automatique), on peut vraiment profiter des paysages de et se balader partout, dans une ambiance « tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil ». On peut rencontrer une petite bande de personnages qui ont tous un truc sympa à dire, des petits tracas à résoudre. Le jeu est attirant, les graphismes tout en aplat de couleurs font furieusement penser à Mega Man Legends, l’univers bien qu’inspiré de Ghibli a des personnages originaux et attachants. Grâce à son scope et sa durée de vie, il est tout à fait adapté à de jeunes enfants, ou à des adultes peu regardants. C’est naïf, c’est charmant, c’est facile. Bref, de quoi occuper un dimanche pluvieux d’hiver.

Court, très accessible et mignon tout plein avec un petit endgame au goût de reviens-y, Mika and the Witch’s Mountain n’est pas le jeu du siècle. Mais, si livrer des colis en balai volant est votre petit kink secret, voici de quoi l’assouvir. Attention cependant, le jeu n’est pas très stable et m’a renvoyé deux fois au bureau assez salement. La sauvegarde auto est une bénédiction.

Star Trucker

Littéralement un camion dans l’espace.

Tavern Talk

Et si on parlait taverne ?

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