Pour décrire Sworn, on pourrait aller très vite : c’est Hades, mais dans l’univers de camelot (pas la série, le vrai, celui du roi Arthur). Si cette description vise juste quant aux mécaniques principales du jeu, il serait un peu injuste, aussi bien pour Hades que pour Sworn, de s’arrêter là. Le jeu nous place dans la peau d’un chevalier forgé invoqué par Merlin, pour venir à bout du règne du roi Arthur, qui a été quelque peu corrompu.

Comme je ne disais, on retrouve à l’identique la structure d’un Hades. Nous sommes face à un roguelite de type browler, où l’on va devoir vider des salles, avec à chaque fois la possibilité de choisir entre une ou deux salles et le type de récompense que l’on souhaite avoir entre de la vie, de l’amélioration de son arme ou le choix de faire un pacte avec une divinité, ici représentée par les fées du folklore arthurien. Chaque fée correspond à un élément, ayant chacune un buff pour chacun de vos coups ainsi que des passifs. Quand on meurt, on dépense les différentes monnaies que l’on récupère pour améliorer son personnage ou ses armes, pour espérer aller plus loin. Unique chose qui différencie Sworn d’Hades : ici la narration est réduite à son strict minimum, on n’est pas là pour le social, on est là pour la bagarre.

Et là, vous allez me dire « pourquoi jouer à Sworn alors qu’Hades, et sa suite qui s’annonce être encore plus monstrueuse, existe ? ». La réponse est très simple : car on peut y jouer à plusieurs ! Contrairement à son modèle, Sworn intègre un mode multijoueur, rendant le jeu encore plus fun qu’il ne l’est en solo. L’autre argument sur lequel se démarque Sworn, c’est sur le nombre de builds possible. Si on met de côté les divinités/fées, qui sont globalement au même nombre, Sworn propose quatre classes de personnage, ayant chacun quatre armes et quatre sorts différents (là où Hades n’a qu’un seul personnage pour 4 ou 5 armes). D’autant plus, qu’il est assez rapide de débloquer tout cela et le jeu invite à varier les personnages pour débloquer tout cela. On retrouve aussi pas mal de variété de salles, avec certaines basées uniquement sur un parcours où vous devez éviter des pièges. On trouvera aussi des événements supplémentaires à lancer pour affronter de nouveau ennemis pour gagner encore plus de monnaies du jeu.

Ensuite, tout n’est pas parfait dans le jeu, si la direction artistique est super chouette, les différents biomes se ressemblent un peu trop du fait de l’utilisation de la même palette de tonalité (quand vous ne faites plus la différence entre une forêt et un désert, c’est qu’il y a un problème). Aussi, en multi, si deux personnes utilisent le même personnage et qu’elles n’ont débloqué aucun skin alternatif, bon courage pour trouver celui qu’on utilise. À part ça, c’est du tout bon et vous pouvez aller les yeux fermés sur cette Early Access avec un jeu au contenu déjà conséquent.