L’aventure fait main
Dossier
Résumé de 2024
Suite au Top 3 des rédacteurs pour cette année 2024, penchons-nous maintenant sur des catégories plus précises, parce qu’on a tous joué à plein de choses et qu’il est important de parler des autres !
Le meilleur jeu pas sorti en 2024
Même si cette année a été très généreuse, les joueurs que nous sommes avons évidemment un back log long comme un cou de girafe, et il nous arrive donc fréquemment de jouer à des jeux plus ou moins anciens. Et certains vont alors nous tenir en haleine plus que de raison, laissant une marque au fer rouge dans l’esprit. Cette catégorie leur est totalement dédiée.
Plusieurs anciens « petits » titres m’ont accroché cette année comme Citizen Sleeper, Potionomics, Beacon Pines, 80 days ou Sticky Business. Néanmoins, c’est à Strange Horticulture que je vais dédier cette rubrique puisque j’attend avec impatience sa « suite » dans le même univers Strange Antiquities annoncée pour 2025. Une ambiance lovecraftienne, une boutique cosy d’horticulture à gérer, un chat que l’on peut caresser et un système de gameplay et de mini énigmes très bien conçu pour une durée de vie courte mais suffisante, c’est tout ce que j’aime !
Aldastrige
Très, très longtemps après tout le monde, je me suis enfin lancé dans l’aventure Tunic. Je l’avais d’abord mis de côté à cause de son aspect Souls-Like qui n’est en général pas vraiment ma tasse de thé. Mais à force d’en entendre du bien et poussé par un ami, j’ai franchi le pas. Et grand bien m’en a fait, non seulement le gameplay Souls ou vieux Zelda m’a plu, mais surtout, Tunic regorge de mystères et d’énigmes à découvrir et à résoudre. Dès le départ, tout est mystérieux et rien ne vous est directement expliqué, si ce n’est ce fantastique manuel de jeu in game rempli d’info, qui sera votre meilleur ami tout au long de l’aventure. Un jeu diablement intelligent, marquant et splendide à faire absolument !
CactusSinger
Entre beaucoup de tactical rogue deckbuilder (coucou Backpack Hero), j’ai (enfin !) lancé Citizen Sleeper, et madre mia, quelle claque. Avec son histoire prenante, son système de jeu au poil et son interface qui ne perd pas le joueur, on s’embarque dans une multitude de petites histoires qui feront battre votre petit cœur fragile et activeront votre gros cerveau sur pleins de sujet de société actuel. Avec une traduction exemplaire, cet RPG narratif est un titre à faire absolument.
LeCrim
Oui, vous ne rêvez pas : je me plains de mon manque de temps, et voilà que je cale un petit Cyberpunk ni vu ni connu, pourtant très chronophage. Disons que c’est l’exception qui confirme la règle. Quoiqu’il en soit, l’univers science fictionnelle du dernier titre phare de CD Projekt m’a complètement happé. Une véritable ode aux gueules cassées, à la démesure technologique et aux récits d’espionnage. Quel plaisir d’arpenter Night City à bord d’une grosse cylindrée, en piratant tout ce qui est équipé d’un implant cybernétique. C’est une belle rédemption pour une production qui avait fait grand bruit lors de sa sortie initiale, pour de mauvaises raisons.
Gattu
En 2024, je ne crois pas avoir joué à des titres datant d’autres anées, alors je vais un peu tricher en sélectionnant un remake sorti en 2024. Il s’agit d’Arizona Sunshine Remake que je n’ai découvert que cette année, mais qui a su m’emballer par son interactivité, son action et l’humour noir de son héros au flegme implacable.
Hazz
Alors je vais clairement pas être original, mais cet été, j’ai pris le temps de faire American Arcadia, et bon sang que c’est bien. Gattu vous avait déjà dit à quel point c’était bien, et je peux qu’aller dans son sens et vous rediriger vers sa critique, qui résume parfaitement ce que je pense du jeu. Puis surtout, je vous encourage toujours plus à le faire. Vraiment, il faut.
Howler
Avec une nouvelle extension sortie cette année, il était temps que je mette fin à mon hiatus entamé il y a quasiment 10 ans. Et bon, avoir une décennie de contenu à rattraper, on va dire que ça laisse peu de temps au vagabondage que ce MMORPG invite pourtant à faire. Si vous voulez tenter l’aventure, n’hésitez pas (d’autant que la version d’essai est vraiment bourrée de contenu et pourrait déjà satisfaire pleinement les afficionados de meuporgues…)
Shutan
Je ne l’ai pas fini, mais je me suis enfin décidé à lancer Baldur’s Gate 3 (étant un très grand fan des deux premiers, mais ayant été vite lourdé par la hype de ce troisième opus) et je dois avouer que si généralement, je suis déçu par les jeux hyper populaires, celui-là est incroyable à tous les niveaux. Il en vient même à me faire ressentir exactement ce que je ressentais en jouant aux deux premiers il y a 25 ans. C’est plutôt merveilleux comme sensation.
Skywilly
Le jeu qu'on aime autant qu'on est nul
Il arrive que certains jeux nous marquent par leur game design ou leur direction artistique, mais un constat douloureux est là : on est super nul. Mais une fois l’information acceptée et digérée, on peut quand même apprécier le voyage et s’infliger une violence qui finira peut-être par payer, tôt ou tard. Cette liste est attribuée à tous ces jeux qu’on aime autant qu’ils ne nous aiment pas.
J’aurais pu inclure Laysara, étant manifestement incapable d’aligner deux enclos à yaks sans déclencher une avalanche et une flopée de moines mécontents, mais c’était avant de pouvoir sélectionner le niveau de difficulté. Bref, bien que je n’aie pas encore eu beaucoup de temps pour y jouer, je vais mettre Path of Exile 2, n’étant globalement pas très bonne en Hack & Slash malgré mon amour pour eux. Au moins dans Diablo 3 et 4 je pouvais tourbiloler comme une zinzin de donjons en donjons sans que ma fiole de vie ne bouge d’un iota mais il faut bien reconnaitre que chez Grinding Gear Games, c’est plus dur.
Aldastrige
Protéger la démocratie, ce n’est parfois pas de tout repos, d’autant plus quand on joue de façon peu régulière. Retourner en jeu après un bon moment d’absence, c’est souvent l’occasion d’oublier d’appeler ses stratagèmes en début de partie, de se jeter à terre pour un oui ou un non, voire sans le vouloir, et de réaliser quelques tirs alliés en se trompant d’arme… Bon, heureusement, les réflexes reviennent vite et c’est alors l’occasion de défourailler robots, insectes et extraterrestres par centaines dans dès décors souvent très réussis.
CactusSinger
La navigation dans l’eshop me butte systématiquement et finira par me faire ragequit la Switch.
LeCrim
Voilà un jeu mobile qui aurait pu apparaître dans la catégorie Péché mignon de l’année, si elle avait existé. Je vais aussitôt faire amende honorable : oui, cela me pèse de mettre dans mon top un titre conçu par Supercell, passé maître dans l’art de ponctionner des thunes aux bambins de moins de douze ans. M’enfin, il faut bien assumer ses travers. Jeu fast-food par excellence — les parties sont courtes et dénuées de temps morts —, Brawlstars est témoin de nombreux de mes accès de rage, visage tout rouge. Non pas parce qu’il me pique mes sousous, mais bien car j’y suis foutrement nul. Quoiqu’il se passe à l’écran, mes gros doigts finissent toujours par viser à côté. Et le comble de l’humiliation survient lorsque je prends conscience que ce sont justement des bambins à la voix fluette qui me terrassent. Que Supercell continue à vous voler votre argent de poche, sales gosses !
Gattu
Ce n’est pas que je sois particulièrement doué, loin s’en faut, mais je ne me souviens pas d’avoir été confronté à une réelle difficulté cette année en termes vidéoludique. Après, je ne m’oriente pas forcément vers ce type de production non plus, donc ceci explique aussi cela. Stellar Blade m’a toutefois donné quelques transpirées, et certains boss m’ont demandé de m’y reprendre en plusieurs fois, voire même un nombre excessif d’essais pour le commun des mortels.
Hazz
Plutôt un habitué des jeux de bagarre Dragon Ball de l’époque PS1/PS2, Sparking Zero était une sortie que j’attendais énormément. J’ai même passé du temps à revoir et à rattraper toute la série animé pour pouvoir me remettre en contexte. Alors, je ne dirais pas que je suis nul, mais les débuts ont étaient complexe. Actuellement, j’ai quelques combos en stock, mais ils peuvent vite être désarmés si la personne en face de moi sait jouer. Mais SZ reste un jeu que j’aime énormément et dont, je suis sûr, restera encore actif régulièrement sur mon PC. Il faut encore que j’organise une soirée 1v1 Canapé/Pyjama/Coca pour me rappeler l’hiver 2006.
Bon, je suis pas nul, nul, mais pff. En gros, Elden Ring j’y vais avec des attentes assez basses. Je sais que je vais me faire rouler dessus par un boss, mais finalement, arriver jusqu’à lui est déjà une sacrée expérience. Le monde ouvert est tellement bien fichu et intéressant que même avec cette épée de Damoclès, j’arrive à prendre un certain plaisir à la découverte des environnements. Mais un mode « balade » en vrai, ce ne serait pas de trop, hein…
Shutan
C’est fou d’être aussi nul à un jeu qu’on aime autant. Du coup j’y joue peu, mais à chaque fois je prend un plaisir dingue à exploser du robot/de l’alien/de l’insecte/mes coéquipiers. Une vraie grande réussite qui risque de rester dans les bibliothèques Steam de beaucoup de monde pendant un bon bout de temps. TA DA DA DAMMM.
Skywilly