Après une campagne Kickstarter réussie pour Planet3, le jeu du studio français Cubical Drift est finalement sorti en accès anticipé il y a quelques semaines sur Steam sous le nom Stellar Overload. Présenté par tout le monde comme « un jeu à la Minecraft », les développeurs le décrivent plutôt comme un jeu d’aventure.
Allez hop, on y va, en route pour l’aventure
L’aventure commence assez mal. A peine réveillé, vous apprenez que votre grand-frère a disparu. Après quelques recherches, vous comprenez qu’il a rejoint la résistance et qu’il est parti seul affronter les robots de l’Imperium Machina apparus sur votre planète il y a quelques temps.
Même si votre première idée est de foncer tête baissée pour aller le sauver, vous décidez de vous équiper un peu avant ça. L’occasion de récupérer votre gant de minage et un pistolet, la base pour creuser des trous dans les décors et les ennemis.
Graphiquement le titre est vraiment coloré et fourmille de petites animations un peu partout : herbe qui bouge, animaux, cycle jour / nuit, le rendu est très joli et le fait qu’il n’y ait pas que des cubes permet des formes plus douces et agréables à regarder. La contrepartie est que Stellar Overload nécessite une bonne machine si vous souhaitez bénéficier d’une bonne distance d’affichage et ne pas voir les blocs changer d’apparence à 10m devant vous.
La bande-son est un véritable régal. Douce pendant que vous vous baladez, elle sait accélérer pendant les affrontements.
Les développeurs ont tenu leur promesse, si vous jouez en mode histoire, vous aurez toujours un objectif à accomplir : trouver un objet, prendre le contrôle d’un relais ennemi, aider un PNJ, attaquer une forteresse, etc.
Mais rien ne vous empêche d’évoluer librement à la surface de votre planète à la recherche de villages et autres lieux intéressants. Vous récupérerez d’ailleurs rapidement une moto volante facilitant grandement vos déplacements. Chose amusante, la planète est un cube et vous pourrez parcourir ses six faces (seule la première planète est disponible pour le moment, huit autres seront ajoutés par la suite).
Du coup je ne peux pas construire ?
Rassurez-vous, si vous aimez collecter des ressources pendant des heures pour construire les bâtiments de vos rêves, vous pourrez également le faire ici. Pas mal de choses intelligentes sont d’ailleurs intégrées, comme l’aperçu des matériaux que vous allez collecter si vous creusez, la possibilité de récupérer plusieurs blocs d’un coup et l’orientation des blocs lors de la mise en place.
Un mode libre est d’ailleurs disponible, vous donnant accès à toutes les ressources de façon quasi illimitée, vous permettant de voler pour installer exactement les blocs où vous le souhaitez, etc. La liste des matériaux déjà en jeu est d’ailleurs assez importante.
En plus de la construction, vous aurez également à disposition tout un tas de recettes (à looter dans des coffres ou sur des ennemis si vous êtes en mode histoire). Des simples plats cuisinés, en passant par l’armement ou les éléments de décoration, les habitués des jeux bac à sable ne seront pas dépaysés (collecte des matériaux puis passage par l’outil dédié pour créer l’objet souhaité). Le jeu vous donne également la possibilité de créer des véhicules en associant châssis, propulseur et cellule énergétique, une bonne chose pour qui, comme moi, a planté la moto volante offerte par les rebelles au bout de 5 minutes…
Jouable en solo, Stellar Overload propose également un mode multijoueur pour parcourir le monde avec vos amis. Rien de spécial à dire de ce côté là, ça fonctionne parfaitement et simplement.
Présenté par ses développeurs comme un jeu orienté aventure et non un énième clone de Minecraft, Stellar Overload est bien parti pour réussir son objectif. La quête principale, sans être révolutionnaire, plonge le joueur dans une lutte pour repousser l’invasion de robots belliqueux et tient suffisamment en haleine pour lui donner envie d’aller jusqu’au bout et comprendre ce qui s’est passé et d’où vient cette nouvelle race. Graphiquement c’est du très bon et c’est un véritable régal de se balader sur les différentes faces de la planète à la découverte de petits villages et bases. Attention toutefois, si ce premier aperçu est très positif, les développeurs doivent encore ajouter énormément de choses d’ici la sortie finale (huit planètes, codex, quêtes annexes, mode survie, génération de la faune et de la flore…) et même si la version actuelle vous occupera quelques heures, il ne faudra pas en attendre plus pour le moment, mais ça sent très bon pour la suite !